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Le cheval barbe

Le cheval barbe est une race pure et autochtone du Maghreb en Afrique du Nord (Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie et Libye). Ces confirmations sont basées sur des études paléontologiques et sur des analyses d’ADN. Cette origine est renforcée par les gravures et peintures rupestres et par les monuments qui existent sur le sol de l’Afrique du Nord depuis la Libye jusqu’au Maroc.

Ces inscriptions représentent la domestication d’un cheval ayant les caractéristiques morphologiques du cheval barbe actuel. Le cheval Barbe est élevé depuis l’antiquité pour la chasse, la guerre, la parade et le travail, il est le compagnon traditionnel des nomades et des éleveurs des Atlas et des Hauts Plateaux.

cheval_barbe Les chevaux barbes étaient déjà mentionnés par des auteurs romains, il y a plus de deux millénaires, sous le nom de cheval de Barbarie. Un grand nombre d’entre eux furent importés en Europe à partir du VII éme siècle où ils devinrent des montures de guerre, notamment en Grande-Bretagne. Il a influencé de nombreuses races dans le monde comme le Pure race espagnole et son voisin, le lusitanien ainsi que le Criollo argentin et le Mustang, descendant de chevaux barbes et ibériques retournés à l’état sauvage. Un étalon présumé barbe, Godolphin Arabian, fait partie des 3 étalons fondateurs de la race du pur-sang anglais. On a compté moins de 100 naissances dans le stud book français de la race en 2005.

Le barbe présente des variations de taille car il est plus grand et plus robuste à l’est qu’à l’ouest. Il existe différents types de barbes, mais ils partagent tous pour caractéristiques communes la tête longue, au profil busqué, surmontée d’oreilles moyennes. L’encolure est de longueur moyenne, les épaules plates. Les membres sont secs mais solides, ainsi que les sabots qui sont durs. La queue est placée bas sur une croupe avalée, et les crins sont fournis.

Le cheval barbe toise couramment de 1,50 m à 1,55 m au garrot. Certains modèles très anciens avaient été sélectionnés comme cheval de guerre et ont été élevés dans ce but. Ils toisaient de 1,55 m à 1,60 m comme les chevaux des spahis.

Ce sont ces chevaux qui ont remonté les écuries royales des cours d’Europe depuis le XIV éme siècle. Pluvinel vante leurs qualités et leurs aptitudes au dressage. Certains éleveurs en France tentent de retrouver ces caractéristiques et donnent ainsi aux produits sélectionnés par concours d’élevage le label « Royal Maure » à ces barbes un peu plus grands, charpentés et au mental exceptionnel.

La particularité du cheval barbe est la présence d’une cinquième vertèbre lombaire. Plusieurs publications anatomiques précisent que le barbe n’aurait que cinq vertèbres lombaires au lieu de six. C’est une qualité qu’il faut tenter de maintenir dans la race. Les vétérinaires ostéopathologistes affirment que les lombaires sont le point faible de la colonne vertébrale des équidés car ce sont les seules qui flottent comme un pont suspendu ne tenant que par les muscles. N’avoir que 5 vertèbres lombaires fatigue moins ces muscles suspenseurs. Cette particularité expliquerait la résistance et l’endurance qu’on connaît au cheval barbe sans pour autant limiter la souplesse de son dos. C’est l’une des qualités que les éleveurs tentent de vérifier mais aussi de fixer génétiquement chez le cheval barbe.

Il est d’une douceur incontestable, d’un dressage facile et possède toutes les aptitudes qui ne demandent qu’à être développées par sa sobriété, sa rusticité, son endurance, sa docilité, son adroitement, sa patience, son agilité, son infatigabilité. En endurance, ses représentants obtiennent d’excellents résultats. Sa vitesse est attestée par le choix du Barbe pour créer la race de chevaux de courses la plus rapide : le Pur-sang anglais.

Il possède en outre, la plus grande résistance aux causes de misères physiologiques ; c’est bien le propre de cette race de résister aux intempéries, à la misère, aux privations. On retient ce célèbre dicton sur lui : «Il peut la faim, il peut la soif, il peut le froid, il peut le chaud, jamais il n’est fatigué ». Le Barbe s’acclimate parfaitement à la vie dans le désert.

Le cheval barbe est l’une des plus anciennes races au monde Il était jusqu’à présent bien établi que le cheval était absent dans la préhistoire saharienne. Celui-ci n’aurait été introduit que dans le II éme millénaire avant JC. Mais des recherches menées en Algérie établissent que des ossements d’espèce chevaline trouvés dans des gisements datant de 4000 ans et plus. En tous cas, en Afrique du Nord, le cheval fait partie intégrante de la vie de l’homme, dans toute son histoire.

Source web par : Ecologie

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