Ce Maroc que les touristes connaissent mieux que nous ! (Géoparc Jbel Bani)
le géoparc du jbel bani - tata

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GJB

Ce Maroc que les touristes connaissent mieux que nous ! (Géoparc Jbel Bani)

Au Maroc, il existe des destinations rarement mentionnées dans les guides touristiques et que seuls quelques initiés fréquentent. Ces sites paradisiaques, dont la nature est restée intacte et à la beauté époustouflante, ne se laissent découvrir que par les férus d’aventure, de randonnées ou de spéléologie... Petit tour d’horizon.

Terre d’accueil conviviale et exotique, le Maroc est doté d’atouts emblématiques et de ressources abondantes. Plages, vallées, ou villages, plusieurs sites touristiques sont peu connus voire méconnus des Marocains. Ces endroits, dignes d’une carte postale, sont souvent prisés par des touristes étrangers qui partent à l’aventure au Royaume.

Du sud au nord du Maroc, voici 10 destinations qui valent le détour.

La dune blanche, le paradis des flamands roses

Tel un mirage au milieu du désert, la dune blanche est située au bord de l’océan pas loin de la ville de Dakhla. Ce spot naturel façonné par le vent, au milieu de la baie, forme sa propre lagune. Endroit peu connu des Marocains, la dune blanche est accessible en bateau et en kite “down Wind”.

Dune-blanche

La Dune blanche à Dakhla ©DR

Véritable joyau, la dune blanche séduit les amateurs des sports de glisse grâce à son sable blanc et son eau teintée de vert et de bleu. Les vents forts et les conditions climatiques avantageuses de la région font de la dune blanche l’un des meilleurs spots de kitesurf au monde.

Paradis aquatique prisé par les touristes étrangers, la dune blanche est également un lieu de prédilection pour différentes espèces. Les flamands roses se dressant au milieu de l’eau turquoise, les oiseaux migrateurs, ainsi que les crabes sur le sable fin ornent le paysage. Ce site d’une beauté saisissante, caractérisé par un écosystème unique, revêt aussi un intérêt écologique et biologique nécessitant une protection particulière.

Le gouffre d’Akhfenir ou le “trou du diable”

C’est à 100 kilomètres au nord de la ville de Tarfaya, à côté du village d’Akhfenir, qu’une arche a été creusée par les vagues. Résultat de milliers d’années d’érosion, le gouffre d’Akhfenir appelé aussi ‘’le Trou du Diable’’, fait entre 25 à 30m de diamètre.

Incontestable plaisir pour les yeux avec l’océan qui s’y engouffre, le trou du diable est fouetté par le vent du large produisant un son des plus étourdissants. Cette curiosité naturelle de toute beauté est une étape importante particulièrement pour les touristes étrangers qui se lancent à l’aventure sur la route du désert.

Jbel Bani, un musée à ciel ouvert à Tata

Au gré des massifs montagneux, des falaises spectaculaires et des variations végétales, s’étendent de Zagora jusqu’à Tantan sur 26.000 km3 les paysages stupéfiants du Géoparc Jbel Bani.

Détenant un patrimoine géologique particulier, en raison des multiples sites minéraux et des peintures rupestres, le Géoparc est destiné aux férus d’archéologie et de géologie, et privilégie par conséquent le tourisme scientifique dans la région.

Le projet du Géoparc Jbel Bani dont la demande de labellisation a été formulée auprès de l’UNESCO, a été initié par la “l’Association marocaine de développement du géoparc du Jbel Bani” (AMDGJB). Le projet vise en effet à tirer profit des richesses naturelles et géologiques de la région de Tata, pour un développement touristique durable au Sud Maroc.

Fint, une oasis “cachée”

Ecrin de verdure situé à 12 Km au sud de la ville d’Ouarzazate, l’oasis de Fint jouit d’un microclimat remarquable basé sur un système d’irrigation à ciel ouvert (Seguias).

Fint

L’oasis de Fint au sud de la ville d’Ouarzazate ©DR

A perte de vue, le long de l’oued, se dressent des palmiers-dattiers formant une protection permettant aux cultures maraichères de se développer. D’un contraste saisissant, la verdoyante vallée de Fint est parsemée de palmeraies et d’arbres fruitiers et mise en valeur par les couleurs ocre et noire des montagnes qui la surplombent. Le mot “Fint”, qui signifie en Amazigh “cachée”, renvoi à la nature encore intacte de l’oasis offrant aux voyageurs des paysages majestueux. Encore préservé du tourisme de masse, l’oasis fut toutefois le lieu de tournage de scènes de films célèbres tels que “Prince of Persia” et “Kingdom of Heaven”.

Une vallée, un paradis

Mieux connue en anglais comme “Paradise Valley”, la vallée du paradis, située à 60 Km au nord d’Agadir, est une partie de la vallée de la rivière Tamraght. Néanmoins, entre la route et la vallée, le paysage idyllique enclavé n’est accessible qu’après une petite randonnée pédestre. 

Véritable havre de paix discret, la vallée qui porte très bien son nom, voilée d’amandiers et de palmiers, abrite plusieurs petites chutes d’eau versant dans des bassins naturels à l’eau turquoise.

De par son climat doux, la vallée du paradis est la destination phare en période de chaleur estivale pour les locaux mais également pour les touristes. Pour les voyageurs en quête d’évasion, la vallée est en effet une adresse à retenir.

Imlil, l’élégance et la sérénité d’une vallée

Connue particulièrement chez les amateurs de randonnées, la région d’Imlil est devenue malencontreusement célèbre après le drame de l’assassinat des deux touristes scandinaves, survenu décembre dernier. 

Situé à moins de 70 Km de Marrakech, le village d’Imlil constitue le point de départ des randonneurs vers le fameux mont Toubkal.  Certains voyageurs se contentent en effet de visiter Imlil pour un dépaysement total, alors que les amoureux de l’aventure se lancent à l’escalade après une nuit d’escale dans le village.

Imlil

Le village d’Imlil est situé dans la région de Marrakech ©DR

Niché au pied de Toubkal, plus haut sommet du Maroc et de l’Afrique du Nord, l’authentique village d’Imlil aux falaises vertigineuses, à la cuisine savoureuse et à la population hospitalière offre à ses visiteurs une expérience unique.

Des montagnes culminantes qui percent les nuages et des maisons pisées aux parois, c’est à mesure de s’engouffrer dans la vallée d’Imlil que des paysages à couper le souffle et un panorama fabuleux se dessinent.

Grâce à la nature exceptionnelle et l’accueil des plus chaleureux des habitants, Imlil a su, sans doute, conquérir les cœurs de milliers de touristes marocains et étrangers.

Endroit tranquille malheureusement frappé par la terreur, rien ne semble en vérité ôter au village d’Imlil son élégance et sa sérénité.

Taghia, pour une escalade exceptionnelle

Petit village au rythme de vie authentique situé dans la province d’Azilal, Taghia est une étape importante pour découvrir le Haut-Atlas marocain.

Les visiteurs de Taghia, des sportifs débutants ou expérimentés, s’y rendent pour admirer ses magnifiques paysages et sa nature vierge.

A quelques heures de marche de la vallée de Zouîat Ahanesal, se dressent les voies d’escalade du Cirque de Taghia. Hautes de plus 500 mètres de dénivelé, connues pour leur calcaire de qualité, les voies raides et sculptées de Taghia offrent aux amoureux de l’escalade une grimpe exceptionnelle et une expérience unique.

Le lac Tiguelmamine ou les “lunettes de l’Atlas”

Le lac Tiguelmamine est situé au cœur du Moyen-Atlas, à 40 kilomètres de Khénifra. Le lac appelé également “lunettes de l’Atlas” est composé de deux étangs côte à côte. Tiguelmamine, classé patrimoine national est l’un des sites du Moyen-Atlas les plus importants pour l’hivernage d’oiseaux.

Ce site naturel, aux versants couverts de chênes verts et de cèdres, a l’avantage d’être encore très peu connu des touristes.

Pour profiter de la nature sauvage, les visiteurs s’y rendent essentiellement pour une randonnée pédestre. Le lac Tiguelmamine est en effet d’une splendeur exceptionnelle lorsque les premières chutes de neige tapissent le paysage en blanc.

Pêcher la truite en montagne à l’Oued El Bared

Dotée d’un potentiel écotouristique de qualité, la région de Taza est en effet en possession du record en matière de cavités karstiques. A 76 Km de la ville de Taza, dans la commune rurale de Maghraoua, se situe l’Oued El Bared, un des paysages saisissants de la partie nord du Moyen-Atlas.

Oued-El-Bared

L’Oued El Bared dans la région de Tata ©DR

Les sources de l’Oued El Bared forment un complexe d’exsurgences qui jaillissent d’une grotte profonde d’une ouverture haute de 15 à 20 m et large de près de 10m. Chercheurs, aventuriers et spéléologues visitent Oued El Bard pour admirer la diversité des environnements souterrains.

Paysages diversifiés, eau fraîche et limpide, flore relativement variée, présence de la truite fario, l’Oued El Bared a incontestablement tout ce qu’il faut pour promouvoir le tourisme de montagne.

Tibouda, un spot de plongée absent des guides

Joli village isolé pourtant facilement accessible, Tibouda est un petit village de pêcheur au charme méditerranéen, situé au cœur du Cap des Trois Fourches, à 37 Km de la ville de Nador.

Le village est toutefois célèbre pour sa plage, du nom de Tibouda, considérée comme spot de plongée par excellence.

Cette plage paradisiaque malheureusement rarement mentionnée dans les guides touristiques, est peu connu par les Marocains.

Peu fréquentée, avec une eau cristalline, un sable fin et des abords rocheux, la plage de Tibouda est une destination prisée par les touristes souhaitant profiter au calme d’un bain de soleil et d’une vue imprenable sur les montagnes.

Le 21 février 2019

Source web par : bab magazine

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