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Le coins de l’étudiant
Blog Géoparc Jbel Bani
Le conte populaire marocain, entre sauvegarde et renouveau
Fatima-Zahra Salih, Professeur,
Université Moulay Slimane, Béni-Mellal
Résumé
Dans le paysage culturel marocain, le conte populaire est l’une des manifestations spectaculaires de la mémoire collective et individuelle à la fois, du partage de cette mémoire dite, oralisée, racontée, chantée, poétisée, revivifiée, revisitée, autour d’un orateur doué, fort de sa parole et porteur d’un héritage en mots qu’il transmet par la même voie(x) orale.
La question de la sauvegarde de cette donne culturelle, déclarée récemment par l’UNESCO Patrimoine Culturel Immatériel, est une question de vie ou de mort dans le sens propre du terme. Si dans de nombreux pays, l’action est menée depuis très longtemps pour garantir la sauvegarde des contes populaires nationaux, dans notre pays, des questions demeurent à l’ordre du jour : Agir pour la sauvegarde est une urgence, certes, mais quelles sont les actions à envisager ? Quelles sont les démarches théoriques et pratiques à suivre ? Comment associer sauvegarde et viabilité du conte populaire ?
Introduction :
Il s‘agit du conteur qui prend place dans nos espaces de vie, ouverts ou fermés, intimes ou publiques pour nous enchanter, nous émouvoir, nous troubler, nous enseigner, nous aider à grandir, nous ouvrir les sentiers inexplorés de notre humanité. Elias Canetti l‘exprime si bien dans Les voix de Marrakech :
« Leurs (les conteurs) paroles viennent de plus loin et restent plus longtemps suspendues dans l’air que celles des hommes ordinaires. Je ne comprends rien et cependant je restais debout, à portée de leur voix, toujours également ensorcelé »
La dimension humaine et universelle des contes est indéniable : les contes recèlent ce que nous avons d‘humain et de commun en et entre nous quelques soient nos origines, notre culture, notre langue ou autre aspect de nos identités multiples et singulières. Le conte transcende nos spécificités passagères, nos tempéraments éphémères pour se placer sous le signe de l‘éternel humain.
La valeur du conte populaire réside en partie dans cette aptitude qu‘il a à traverser les époques, à transcender les frontières et à voyager avec les êtres dans leurs immigrations multiples. Pourtant, sa fragilité est grande tant il demeure vulnérable devant les changements divers qui peuvent altérer sa viabilité.
I : la place du conte populaire dans le patrimoine culturel immatériel au Maroc
Les initiatives prises par les chercheurs dans l‘action du collectage et de publication du conte populaire sont nombreuses. Nous pouvons, en effet, énumérer une bibliographie importante de recueils publiés au Maroc ou ailleurs, particulièrement en France et en Espagne ; et ce, depuis le début du Protectorat français et de l‘occupation espagnole dans le nord et la partie sud du Maroc. Déjà dans les années vingt, en 1926, Doctoresse Léger publiait Contes et légendes du Maroc1; Emile Dermenghem & Mohammed El-Fassi dans la même année publiaient Contes Fassis 2 ; puis deux années plus tard, c‘est-à-dire en 1928, Nouveaux contes Fassis 3.
Cet intérêt pour le conte populaire s‘est poursuivi dans les années 30, 40 et 50 avec Georges Colin, Recueils de textes en arabe marocain : Contes et anecdotes 4,
E. Destaing, Textes berbères en parler des chleuhs du Sous (Maroc)5; Emile Laoust, Contes berbères du Maroc 6; François Bonjean, Contes de lalla Touria 7; du côté hispanophone, Arcadio De Larrea Palacin, Contes populaires des juifs du Nord du Maroc 8.
Dans les années 70 et 80, d‘autres publications eurent lieu : c‘est le cas du recueil en espagnol de Mohammed Benazzouz & Rodolfo Gil intitulé Pour la rose rouge mon sang a coulé9. La décennie des années 80 a été également fructueuse en termes de publications : En 1980, Tony Barton publia en anglais Le conteur de Marrakech10 ; Moubarak Kaddouri et Irène Reboul, les contes de chez moi Sud- Maroc 11; Alphonse Leguil, Contes berbères du Grand-Atlas 12, et Contes berbères de l‘Atlas marocain .
Les années 90 furent à leur tour ponctuées par des publications très intéressantes : Zakia Iraqui Sinaceur et Micheline Galley, en puisant dans le fond Colin, publient une traduction commentée Dyab, Jha, Laaba : Triomphe de la ruse, contes marocains14 ; Hamadi, après une collecte menée dans le Rif, publie Récits des hommes libres, Contes berbères. 15
Dès le début du XXIème siècle, d‘autres recueils virent le jour. Alphonse Leguil publia Contes berbères grivois du Haut Atlas16; Mohamed El-Ayoubi Les Merveilles du Rif17
La liste n‘est nullement restrictive : je n‘ai cité ici que des publications faites dans des langues autres que l‘arabe.
Toutefois, malgré le nombre plutôt important -quoique insuffisant- de ces publications, l‘aspect méthodologique s‘avère défaillant dans presque tous les recueils cités: on souligne l‘absence d‘une base de classification et de catalogage qui permettrait de s‘y référer selon les normes de classification internationales reconnues et définies par les ethnologues et folkloristes du domaine. Et là je fais essentiellement référence au travail d‘Aarne&Thompson, The types of Folk-Tale 18 paru dès le début du XXème siècle et celui de Delarue et Ténèze, Le conte poulaire français19 dont la réalisation a traversé plusieurs étapes: le collectage, le dépouillement, la décomposition en éléments de contes-types, l‘analyse des versions, la classification selon les catégories existantes (1.contes d‘animaux ;
2.contes proprement dits subdivisés en : a. contes merveilleux, b. contes religieux, c.contes nouvelles, c. contes de l‘ogre stupide ; 3. contes facétieux ; 4.contes à formules) et le conte-type auquel il se réfère à l‘échelle internationale. Par exemple, le conte « La petite fille qui cherche ses frères » est classé « Conte-Type
451 » chez Aarne & Thompson et on le retrouve chez Delarue&Ténèze ; ou encore le conte « le petit chaperon rouge » est classé « conte-type AT 333 » dans les deux références.
A l‘université marocaine, les chercheurs montrent à leur tour un intérêt certain pour ce patrimoine. Des thèses sont soutenues, des colloques organisés, des laboratoires fondés, des ateliers animés : citons à titre d‘exemple seulement : l‘université d‘Oujda, de Kenitra, de Mohammedia, d‘Agadir, de Fès, d‘El-Jadida, de Marrakech, de Béni-Mellal… Mais quel est l‘apport de ces recherches et activités diverses en termes de sauvegarde du conte populaire ? Pourquoi est-ce que malgré cet intérêt évident de la part des uns et des autres UN CATALOGUE DU CONTE POPULAIRE MAROCAIN, n‘a-t-il toujours pas vu le jour ?
Soulignons que la majorité des ces chercheurs universitaires sont de formation littéraire ou linguistique et non pas ethnologique à quelques exceptions près. D‘où un intérêt pour ce patrimoine qui en fait généralement un matériau, un corpus d‘étude et non pas une finalité en soi. Si on cherche du côté du travail de Delarue&Ténèze, par exemple, on remarquera que cette réalisation a été rendue possible grâce au Musée des arts et des traditions populaires. L‘implication des spécialistes et des institutions concernées, notamment le ministère de la culture et les structures qui en dépendent s‘avère, de ce fait, décisive.
II : De la sauvegarde du conte : le rôle du ministere de la culture
Structure |
Intitulé |
Responsables |
UNIVERSITE MOHAMMED PREMIER OUJDA FACULTE DES LETTRES |
LABORATOIRE LITTERATURE GENERALE ET COMPAREE. IMAGINAIRE, TEXTE ET CULTURE |
ABDALLAH HAMMOUTI, ABDELKADER BEZZAZI |
UNIVERSITE IBN- TOFAIL, KENITRA FACULTE DES LETTRES |
LABORATOIRE LANGUES ET SOCIETES |
LEILA MESSOUDI |
UNIVERSITE IBN- ZOHR AGADIR FACULTE DES LETTRES |
ATELIER CONTE AMAZIGHE RENCONTRES DES ARTS DE LA PAROLE |
NAJIMA TAY-TAY ; HANANE BENNOUDI & CHADIA DERKAOUI |
UNIVERSITE HASSAN II MOHAMMEDIA FACULTE DES LETTRES |
CENTRE DE DOCUMENTATION ET D‘ETUDES SUR LE PATRIMOINE ORAL ET MANUSCRIT MAROCAIN |
SAIDA AZIZI |
UNIVERSITE FES SAISS FACULTE DES LETTRES DHAR EL- MEHREZ, FES |
ATELIER DU CONTE |
MILOUD TAIFI, KHADIJA HASSALA |
UNIVERSITE CADI- AYYAD, MARRAKECH FACULTE DES LETTRES |
FESTIVAL « LES RENCONTRES DES ARTS DE L‘ORALITE » |
|
UNIVERSITE SULTAN MOULAY SLIMANE, BENI-MELLAL FACULTE DES LETTRES |
ATELIER DU CONTE DANS LA REGION DE TADLA-AZILAL ; le Festival : Les nuits des 1001 contes |
FATIMA-ZAHRA SALIH |
Par rapport à la convention de l‘Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) (17 Octobre 2003) que le Maroc a signée et qui est entrée en vigueur en 2008.
« Les États parties doivent prendre les mesures nécessaires pour garantir la sauvegarde de leur patrimoine immatériel ; dans le cadre de leurs activités de sauvegarde, ils doivent s’efforcer d’assurer la participation la plus large possible des communautés, des groupes et, le cas échéant, des individus qui créent, entretiennent et transmettent le patrimoine et les associer activement à sa gestion. Ils doivent également s’efforcer de mettre en valeur la fonction de ce patrimoine dans la société et veiller à la reconnaissance, au respect et à la mise en valeur du patrimoine culturel immatériel dans la société. »
Quelles sont les actions menées ou planifiées par le ministère de la culture, signataire de la convention de l‘Unesco, pour la sauvegarde du conte populaire?
Une visite du site Internet du ministère de la culture marocain rend compte d‘une absence évidente de la notion du PCI. Quand on clique sur la rubrique
« Patrimoine », seul le patrimoine matériel y figure avec quatre sous-rubriques : 1 / les sites historiques ; 2/ les villes anciennes ; 3/ les musées ; 4/ le site des sites virtuels sans frontières dédié à l‘art islamique.
S‘agit-il d‘un simple problème de mise à jour du site Internet?
Quelle que soit la réponse, le rôle du Ministère de la Culture reste déterminant dans l‘action de la sauvegarde du PCI que ce soit dans une politique d‘archivage ou dans celle de transmission. Nous savons tous les risques de disparition encourus chaque jour par le conte populaire et notre conviction n‘en est que trop grande de l‘urgence qu‘il y a à accélérer les opérations de sauvegarde.
Suggestions d‘action pour un archivage possible :
Associer des chercheurs anthropologues, ethnologues et folkloristes à l‘opération de collectage du conte populaire et soutenir les actions menées par les universitaires dans le Royaume.
Recenser des contes populaires marocains et les inventorier (version audio et écrite) dans le cadre d‘un projet déterminé et mené par les spécialistes (ethnologues, folkloristes, chercheurs en patrimoine)
Aligner cette opération sur le modèle de la Classification Internationale d‘Aarne & Thompson pour faciliter les recherches ultérieures et uniformiser les bases de données à l‘échelle internationale.
III : La sauvegarde est-elle, seule, garante de la pérennité du conte ?
Un conte populaire sauvegardé dans une version écrite, répertorié, classé dans les bibliothèques est-il encore une tradition orale ? Jusqu‘où cette sauvegarde en est-elle réellement une dans la mesure où le meilleur moyen de sauvegarder le conte populaire ne serait-il pas de préserver son oralité inhérente et d‘assurer sa transmission orale ?
Par son oralité, le conte a une vie nouvelle à chacune de ses manifestations, narrations et transmissions. Sa viabilité n‘a lieu qu‘à travers la continuité de son usage par les communautés, entre les individus et dans les espaces où il a coutume d‘être pratiqué. Ses caractéristiques sont celles du spectacle vivant : il est dans l‘instantané, l‘éphémère et paradoxalement l‘éternel. Il est le même répété de génération en génération et le différent à la fois, puisque transporté dans le temps, soumis aux changements de tous genres, d‘abord dans l‘acte de transmission lui- même que la fragilité de l‘oral rend vulnérable, favorable aux variations diverses, ensuite sous l‘effet des évolutions socioculturelles, historiques, économiques ou autres. C‘est ce qui explique le phénomène de la « variante » très connu par les chercheurs en littératures orales. François Bonjean dit à ce propos : « Le conte a autant de visages que d’auditeurs et surtout que de metteurs en scène. Collective, générale ou universelle, la vérité se réfracte dans les eaux de l’individuel »21 et d‘ajouter ailleurs : « D’autres différences apparaissent selon qu’il s’agit d’un conte transmis oralement, ou d’un conte rédigé, traduit par un recueilleur non qualifié ou d’un conte reproduit, mais aussi revivifié, recrée par un maître orfèvre /…/ c’est par une espèce de yoga minéral que les roches deviennent rubis, saphirs, topazes, émeraudes. De même le yoga de l’imagier dégage le conte de sa gangue et le fait briller des irisations de l’authentique »22
Parler du conte populaire ne saurait être cohérent sans parler du conteur, ce chaînon incontournable de la transmission orale. Qu‘il soit amateur, exerçant dans un milieu restreint, à commencer par le cercle familial, ou professionnel racontant sur les places publiques devant un auditoire étranger et souvent fidélisé. Il est orateur, narrateur, détenteur de la parole et de la mémoire. Autour de lui se forme le cercle d‘un public en quête d‘histoires, de sa propre Histoire qui est celle de l‘humanité.
Parmi les rôles attribués au conteur, Bruno de La Salle dans son Plaidoyer pour les arts de la parole (Clio, Centre de la Littérature orale, 2004) cite celui- là :
Homme de relation :
« C’est évidemment le premier titre que porte un artiste de la parole. Il relie les hommes, les choses et les idées entre eux. Il est catalyseur de la rencontre. .Il donne du sens à la communauté à travers cette rencontre. Il propose, il interroge, il appelle, il inventorie »23
Se soucier du présent et de l‘avenir du conte populaire revient à se soucier du conteur qui en est le détenteur. Toute action dans le sens de la sauvegarde devrait passer par lui, donc.
Il faut réfléchir à des actions diverses qui quant à elles assureraient la viabilité du conte populaire et sa revalorisation :
Repérer les conteurs dans les villes et surtout dans les campagnes reculées qui sont moins soumises aux transformations accélérées du mode de vie que connaît le Maroc.
Répertorier les conteurs et mettre leurs fiches bio-biographiques ainsi que leurs contacts à la disposition des intéressés.
Répertorier les événements autour de l‘oralité, les chercheurs du domaine ainsi que les laboratoires de recherche, les structures associatives ou autres qui sont actives dans le milieu.
Classer une bibliographie générale et spécialisée sur l‘oralité consultable en ligne.
Diffuser les informations relatives aux activités diverses autour de l‘oralité : colloques, festivals, formations, publications…etc.
IV : Sauvegarder ou réinventer : Deux manières d’appréhender le conte populaire
Sauvegarder ? Réinventer ? Tandis que le premier verbe traduit une action qui ancre le conte dans la tradition, le second le place dans le présent et l‘oriente vers l‘avenir. Est-il possible de joindre les deux sachant que l‘oralité survit par sa capacité même à traverser les temps, à s‘adapter aux réalités diverses auxquelles elle est exposée, à l‘Histoire et à la géographie, aux us et coutumes d‘un pays, aux hommes et aux femmes qui en sont les dépositaires…
Des expériences menées par des conteurs en France et aux USA depuis plus de quarante ans, en Belgique et dans d‘autres pays occidentaux depuis plus de vingt- ans donnent à réfléchir sur les possibilités incommensurables dont dispose cet art à se régénérer, à ressusciter de ses cendres quand bien même on le croirait agonisant. Une chose est sûre: la demande et le succès que le conte connaît ces derniers temps, dans les pays où il vit un renouveau, attestent du besoin que nous perpétuons, hommes, femmes et enfants, d‘écouter ces histoires séculaires (épopées, mythes, contes…).
Un renouveau du conte est-il possible en l‘absence de sa sauvegarde ?
Ou bien, posons la question autrement : est-ce que le renouveau du conte pass nécessairement par la sauvegarde ?
Quelques propositions d‘action à entreprendre :
Institutionnaliser le métier de conteur.
Former des conteurs professionnels et assurer ainsi la relève.
Créer ou simplement ouvrir des espaces d‘exercice pour les artistes conteurs.
Introduire le conte dans les espaces culturels et non culturels, les lieux de vie sociale, dans les écoles, les bibliothèques, les musées, comme dans les orphelinats, les hôpitaux, les prisons, les maisons de redressement…etc.
Subventionner les spectacles de conte au stade de la création et de la diffusion.
Conclusion
Au terme de cette intervention, je voudrais conclure sur une invitation à se pencher sérieusement sur la sauvegarde de notre patrimoine culturel immatériel en général et le conte populaire en particulier. Travailler sur projets pour que les buts à atteindre soient déterminés et fixés dans le temps, enquêter sur les détenteurs de
l‘oralité pour mieux les repérer et les répertorier, ouvrir des chantiers de collectage en associant les chercheurs spécialistes, dessiner un atlas national de l‘oralité, encourager, en les subventionnant, les structures associatives ou scientifiques actives dans ce domaine, valoriser cet héritage auprès des publics divers par la création de manifestations diversifiées autour du conte, former des conteurs parmi les jeunes pour assurer la relève, encourager la création artistique sous toutes ses formes ayant le conte pour base. Bref, c‘est d‘abord de l‘action dont le conte populaire marocain a besoin aujourd‘hui pour continuer à exister demain.
Bibliographie :
Belmont Nicole, Poétique du conte, Gallimard, Paris, 1999.
Bonjean François, Contes de Lalla Touria, T.I. et T.II., éd. CILF, coll.
« Fleuve et flamme », 1988.
Chakroun, Abdallah, Patrimoine, Imprimerie Najah Al-Jadida, 2007. Heidegger Martin, Acheminement vers la parole, Gallimard, Paris, 1976.
La Salle de, Bruno, Plaidoyer pour les arts de la parole, CLIO, Vendôme, France, 2004.
Massignon, Geneviève, De bouche à oreille Anthologie de contes populaires français, José Corti, 2006.
Mondoral, Conter un art de la parole, CLIO, Vendôme, France, 2002.
Ricœur Paul, La Mémoire, L’Histoire, L’Oubli, Seuil, 2000.
Répertoire permanent de la littérature orale, Edition 1999, CMLO, Alès,
France, 1999.
Horizons Maghrebins, conte, conteurs et neo-conteurs, usages et pratiques du conte et de l’oralite entre les deux rives de la mediterranee , n° 49/2003, Presses Universitaires du Mirail, Toulouse, France.
Le 27/12/2024
Source Web par : Livre "De l’immatérialité du patrimoine culturel"