Raie pastenague
le géoparc du jbel bani - tata

Vous êtes ici : Accueil > Oceonographie > Oceons > Raie pastenague

GJB

Raie pastenague

La raie pastenague désigne plusieurs espèces de sélaciens de la famille des Dasyatidés, reconnaissables à une queue en forme de fouet, ce qui leur vaut ce nom. Mangeuses de petits poissons et d'invertébrés, elles apprécient les faibles profondeurs et les fonds riches en animaux. On en trouve dans plusieurs régions du Globe, en Méditerranée, sur la côte Atlantique, en Australie et en Polynésie. Elles sont plus fréquentes en milieu tropical et il existe des espèces d'eau douce. En Méditerranée, se rencontre notamment la pastenague commune (Dasyatis pastinaca).

Comme plusieurs familles de l'ordre des myliobatiformes, toutes les espèces de Dasyatidés - sauf une - possèdent un ou plusieurs aiguillons venimeux sur la queue, dressés vers le haut, servant à la défense contre les prédateurs. Cette épine est garnie de pointes dirigées vers la base, comme un harpon.

Le venin de la pastenague est dangereux

La raie pastenague en possède un seul. Son venin est très dangereux, voire mortel, y compris pour l'Homme. Le contact, en général, survient quand un nageur ou un plongeur marche accidentellement sur une raie posée sur le fond. La blessure est très douloureuse et des effets secondaires, variables, apparaissent rapidement : crampes, nausées, vomissements, diarrhées... Un seul cas mortel est rapporté, survenu en 2006 : celui de Steve Irwin, un Australien propriétaire d'un zoo et célèbre présentateur de documentaires sur les animaux diffusés à la télévision, touché à la poitrine au cours d'une plongée.

Le traitement le plus connu est celui d'un bain d'eau chaude vers 45 °C, sans que cette méthode soit scientifiquement validée. La plaie, à cause des multiples ardillons, est souvent assez déchiquetée, ce qui augmente les risques d'infection. Si le dard est cassé, le morceau enfiché dans la plaie doit être retiré avec beaucoup de précautions et plutôt par un acte chirurgical.

L'un de ses principaux prédateurs est l'Homme qui apprécie sa peau pour confectionner un cuir rare, le galuchat.

Source web par: futura-sciences                

Imprimer l'article

Les articles en relation

Déserts du Maroc

Si le Maroc, dont l’échine dorsale semble être cet Atlas majestueux qui le parcourt, est un pays montagneux largement ouvert sur la mer et bordé de grandes plaines côtières, le désert tient

Savoir plus...

Convention entre le Géoparc du Jbel Bani (Maroc) et l’Université de Montpellier

Convention entre le Géoparc du Jbel Bani (Maroc) et l’Université de Montpellier I – Le Géoparc du Jbel Bani (Maroc) Association marocaine pour le développement du Géoparc de Jbel Bani

Savoir plus...

L'Homme ferait du vin depuis au moins 8.000 ans

L'Homme ferait du vin depuis au moins 8.000 ans Lors de fouilles effectuées en Géorgie, des poteries âgées d'environ 8.000 ans ont été retrouvées. Des traces chimiques montrent

Savoir plus...

Recherche : Découverte inédite en géologie

- Le Mésoprotérozoïque était considéré comme période absente au Maroc - Un enseignant-chercheur marocain coordonne l’étude menée par une équipe internationale

Savoir plus...

Comment accueillir un hérisson dans son jardin ?

Comment accueillir un hérisson dans son jardin ? Animal aux mœurs nocturnes, le hérisson apprécie les espaces en lisière des forêts et à végétation basse. Il n'est pas

Savoir plus...

Comment nourrir les oiseaux en hiver ?

Comment nourrir les oiseaux en hiver ? Que ce soit en installant des mangeoires dans le jardin, sur la terrasse ou bien en leur jetant des miettes de pain, le geste de nourrir les oiseaux, en hiver ou en été, semble nat

Savoir plus...

La tarification du carbone progresse mais l’atteinte des objectifs de l’accord de Paris exige des mesures plus radicales, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale

La tarification du carbone progresse mais l’atteinte des objectifs de l’accord de Paris exige des mesures plus radicales, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale Huit nouvelles initiatives de tarification du carbon

Savoir plus...

Astroarchéologie: Ce chercheur explique pourquoi cette découverte au Maroc est exceptionnelle

Astroarchéologie: Ce chercheur explique pourquoi cette découverte au Maroc est exceptionnelle MÉTÉORITES - Des chercheurs marocains ont récemment fait une découverte de taille pour l’as

Savoir plus...

Biodiversité : découverte de 163 nouvelles espèces le long du Grand Mékong

Biodiversité : découverte de 163 nouvelles espèces le long du Grand Mékong Le bassin du Grand Mékong n'a pas encore livré tous ses secrets. De nombreuses nouvelles espèces y sont d

Savoir plus...

Pierre Rabhi : "Cultiver son jardin est un acte de légitime résistance"

Pierre Rabhi : "Cultiver son jardin est un acte de légitime résistance" A 79 ans, Pierre Rabhi est plus remonté que jamais contre le saccage de l’environnement par la société de con

Savoir plus...

Patrimoine : Le Maroc en état d’alerte

Patrimoine : Le Maroc en état d’alerte Le royaume compte se doter d’un plan pour lutter contre le trafic illicite des biens culturels. Un programme dans ce sens vient d’être lancé en partenariat

Savoir plus...

Le gecko casqué

Le gecko casqué Le gecko casqué (Tarentola chazaliae) est un lézard de petite taille qui ne dépasse pas 10 cm de longueur. Il doit son nom à la forme de sa tête qui rappelle celle d’un casqu

Savoir plus...

Les tags en relation

Recherche du site

Recherche avancée / Spécifique

Oceonographie

Oceons

Géoparc et Recherche Scientifique

Le coins de l’étudiant

Blog Géoparc Jbel Bani

Découvrez notre escpace E-commerce


Pour commander cliquer ci-dessous Escpace E-commerce

Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques

Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques

Photothéques

Publications & éditions