Tata : Le patrimoine culturel et le marketing territorial au service du développement (Géoparc Jbel Bani)
La connaissance du patrimoine est une condition sine qua non pour sa valorisation
«Le patrimoine culturel et marketing territorial, nouvelles approches», tel est le thème du colloque national tenu le week-end dernier à Tata.
Organisé par l’Association Moultaka des jeunes pour le développement (AMJD), en collaboration avec l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), le Laboratoire de recherche sur les langues et la communication (Larlanco) et le Master Métiers et pratiques des médias (MPM) relevant de la Faculté des lettres et des sciences humaines d’Agadir, cette activité s’assigne pour objectifs la valorisation du potentiel patrimonial de la province connue par son territoire oasien, la mise sur pied d’une stratégie à même de développer le secteur touristique tout en approfondissant la réflexion sur le rôle des médias quant à la promotion territoriale.
Le colloque a été marqué par la participation d’une pléiade d’universitaires et de chercheurs, d’horizons divers, qui se sont arrêtés sur un certain nombre d’axes relatifs au patrimoine local. Ces spécialistes ont essayé de se pencher sur la mise en valeur du patrimoine matériel et immatériel dont regorge la région. Dans ce sens, un répertoire des sites à vocation culturelle et patrimoniale a été l’objet de plusieurs discours tout en mettant l’accent sur les moyens et les outils permettant la réalisation d’un marketing territorial susceptible de répondre aux différentes attentes de la population locale.
Cette réflexion a également tenté de se focaliser sur les points faibles de la province. Il s’agit principalement du climat aride qui caractérise ce territoire à côté du phénomène du dépeuplement qui préoccupe les décideurs locaux.
Pour l’ensemble des participants, la meilleure connaissance du patrimoine et son rôle si capital sont une condition sine qua non pour sa valorisation, voire à son inscription dans la durabilité. Ce processus passe nécessairement par une sensibilisation au discours patrimonial et sa prise en considération dans les différentes politiques et actions publiques à l’échelon local.
D’après eux, il est nécessaire de procéder au renforcement et la création des infrastructures qui puissent apporter une valeur ajoutée à l’attractivité de ce territoire. A titre d’exemple, et vu l’enclavement de la province, l’implantation d’un aéroport s’avère nécessaire, voire urgente.
Le 21 mars 2017
Source web par : Aujourd'hui Le Maroc
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