Prédateurs. Les hérissons, des “machines à tuer” dont la Nouvelle-Zélande veut se débarrasser
le géoparc du jbel bani - tata

Vous êtes ici : Accueil > Faune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas > Mammifères > Prédateurs. Les hérissons, des “machines à tuer” dont la Nouvelle-Zélande veut se débarrasser

GJB

Prédateurs. Les hérissons, des “machines à tuer” dont la Nouvelle-Zélande veut se débarrasser

Importés par les colons britanniques, les petits mammifères ne sont menacés par aucun prédateur – ou presque. Voraces, ils mettent en péril une partie de l’écosystème. Les autorités envisagent de les éliminer.

Un an. Un an pour venir à bout des hérissons qui pullulent dans 2 300 hectares du bassin de Mackensie, dans le centre de l’île du Sud. Le coup d’envoi sera donné en juillet, rapporte Stuff. À terme, précise le portail d’information, l’organisation Te Manahuna Aoraki veut même faire des 300 000 hectares de ces territoires montagneux une zone sans prédateur.

Plus au nord, le conseil municipal d’Auckland a lui aussi inscrit les petites bêtes à piquants sur la liste des nuisibles “au côté des rats, des hermines, des opossums et autres bestioles”, écrit le 7 mai la télévision néozélandaise TVNZ sur son site internet. “Ils sont de fait des prédateurs extrêmement destructeurs et des nuisibles dont nous devons absolument nous débarrasser”, souligne Tim Lovegrove, chercheur rattaché au conseil municipal.

Ils dévorent des quantités de lézards ou de criquets mais aussi les œufs du pluvier roux, une espèce d’oiseaux en voie d’extinction. “Sur l’île du Sud, auprès des rivières où se reproduisent les pluviers, 20 % des œufs, pour ne pas dire 70 %, sont mangés par les hérissons”, reprend la TVNZ.

Aucun mammifère                                                                      

Quand ils ne sont pas tenus responsables de destructions pures et simples, on les accuse aussi de concurrence déloyale vis-à-vis “des espèces natives”. Ainsi, explique Tim Lovegrove, ils privent les kiwis, animal emblématique de la Nouvelle-Zélande, de nourriture. Le spécialiste de la faune reconnaît qu’il ne serait pas malheureux de les voir disparaître.

Ils appartiennent aux îles britanniques.”

De fait, rappelle The Guardian, hormis quelques chauves-souris, la Nouvelle-Zélande n’abritait à l’origine aucun mammifère. “Sa population d’oiseaux s’est adaptée à cet état de fait, certains, comme le kiwi, ne volant pas ou nichant à même le sol.” Aussi, quand les hermines, les chats ou les rats y furent introduits, “ils ont fait des ravages”.

Retour à l’envoyeur

Les hérissons occupaient une place toute particulière dans le cœur des Pakeha, les descendants des Européens, raconte le Guardian. “Ils rappelaient aux colons leurs jardins.” Mais certains se sont échappés et ont commencé à pulluler. En 1916 déjà, des historiens faisaient état de “populations extrêmement abondantes”.

De nos jours, relève le journal britannique, aucune estimation précise n’est disponible “mais il y en a davantage en Nouvelle-Zélande qu’en Grande-Bretagne”. D’aucuns ont émis l’idée de renvoyer cet encombrant héritage à son expéditeur. “Les hérissons européens ne se portent pas si bien. Même s’ils sont toujours en nombre, ils commencent à décliner”, commente Nick Foster, doctorant à l’université d’Otago. Mais “en termes de biosécurité, de logistique et de coût, l’idée n’est pas réalisable”.

Source web Par : courrier international

Imprimer l'article

Les articles en relation

Giec : que nous apprend le dernier rapport sur le réchauffement climatique ?

Giec : que nous apprend le dernier rapport sur le réchauffement climatique ? Si le réchauffement climatique venait à dépasser les +1,5 °C, les conséquences seraient sévères. Tant p

Savoir plus...

L’extrême en vidéo : le renard plonge la tête la première dans la neige

L’extrême en vidéo : le renard plonge la tête la première dans la neige En ce début de mois de février, la France connaît un épisode neigeux important conforté par des

Savoir plus...

CHARTE DE GEOTOURISME

 CHARTE DE GEOTOURISME  Province de Tata Géoparc du Jbel Bani            « Lettre d’intention »      &

Savoir plus...

Biodiversité : découverte de 163 nouvelles espèces le long du Grand Mékong

Biodiversité : découverte de 163 nouvelles espèces le long du Grand Mékong Le bassin du Grand Mékong n'a pas encore livré tous ses secrets. De nombreuses nouvelles espèces y sont d

Savoir plus...

L’écureuil de barbarie

L’écureuil de barbarie L’écureuil de Barbarie, Atlantoxerus getulus, est une espèce endémique du Maroc et de l’ouest algérien. Elle occupe une grande diversité d’habi

Savoir plus...

Écureuil

Écureuil L'écureuil est un mammifère rongeur de la famille des sciuridés, appartenant au sous-ordre des sciuromorphes. Certaines espèces sont arboricoles et possèdent une longue queue tou

Savoir plus...

Le destin des hommes (1). Nomadisme, sédentarité, ubiquité

Le destin des hommes (1). Nomadisme, sédentarité, ubiquité La planète Terre a 4 500 millions d’années (4,5 milliards) et l’humanité (les hominidés) environ 7 millions d&rsq

Savoir plus...

Tantan: observation de chat ganté (photo)

Tantan: observation de chat ganté (photo) M. Abdellah Bouazza herpétologiste et membre de l’association Atheris et du GOMAC a observé et photographié un chat ganté (Felis silvestris lybica) da

Savoir plus...

#MAROC_Tata : Un programme pour sauver la palmeraie

#MAROC_Tata : Un programme pour sauver la palmeraie Le ministère de l’Agriculture va lancer un programme de reconstitution pour les 80 hectares de dattiers ravagés par le feu dans les oasis Tarmazigh et Aguerd, da

Savoir plus...

#MAROC_Plantes_aromatiques_et_médicinales : Lancement du projet Ecosysteme "Marrakech, Health & Beauty Valley"

#MAROC_Plantes_aromatiques_et_médicinales : Lancement du projet Ecosysteme "Marrakech, Health & Beauty Valley" La région de Marrakech-Safi s’est dotée, samedi, d’un Ecosystème r&e

Savoir plus...

Le fossile d'un des plus grands mammifères carnivores du monde découvert au Kenya

Le fossile d'un des plus grands mammifères carnivores du monde découvert au Kenya Des paléontologues ont identifié au Kenya des restes fossiles datés de 23 millions d'années appartena

Savoir plus...

Les tags en relation

Recherche du site

Recherche avancée / Spécifique

Géoparc et Recherche Scientifique

Le coins de l’étudiant

Blog Géoparc Jbel Bani

Découvrez notre escpace E-commerce


Pour commander cliquer ci-dessous Escpace E-commerce

Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques

Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques

Photothéques

Publications & éditions