C’est confirmé, les canicules de 2019 ont été plus intenses à cause du réchauffement climatique !
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C’est confirmé, les canicules de 2019 ont été plus intenses à cause du réchauffement climatique !

Cet été, rares sont ceux qui ont échappé aux chaleurs caniculaires qui se sont abattues par deux fois sur notre pays -- et sur une partie de l'Europe. Des chercheurs confirment aujourd'hui que sans le réchauffement climatique anthropique, le mercure ne serait pas monté aussi haut.

L'objectif de l'initiative World Weather Attribution est d'analyser les effets possibles du réchauffement climatique sur les événements extrêmes tels que tempêtes, inondations ou... canicules. Et les chercheurs impliqués se montrent aujourd'hui affirmatifs : les changements climatiques anthropiques ont eu un impact non négligeable sur les canicules qu’ont connu notre pays -- et une bonne partie de l'Europe -- en juin et en juillet 2019.

Concernant la canicule de juin 2019, les chercheurs estiment qu'au début du siècle dernier, les températures d'une telle canicule précoce seraient restées de 4 °C inférieures à celles enregistrées il y a quelques semaines dans le sud de la France, notamment. Ils jugent aussi qu'avec le réchauffement climatique, de tels événements caniculaires précoces se produiront à l'avenir quelque 10 fois plus souvent qu'avant.

Des canicules plus fréquentes et plus intenses

Des résultats similaires sont obtenus concernant la canicule de juillet. Sans le réchauffement climatique induit par les activités humaines, les chercheurs estiment que les températures enregistrées au cours d'un épisode caniculaire aussi exceptionnel auraient été de 1,5 à 3 °C inférieures aux températures record mesurées dans notre pays.

Sans réchauffement climatique, les chercheurs pensent également qu'un pareil épisode de canicule ne se reproduirait pas sur la France avant 1.000 ans. Mais dans les conditions actuelles, la période de répétition de ce type d'événement semble plutôt être comprise entre 50 à 150 ans. Des résultats qu'ils modèrent encore par le fait que, selon eux, leurs modèles présentent des biais systématiques lorsqu'il s'agit d'extrapoler à de telles échelles de temps. Ils auraient tendance à minimiser de 50 % l'occurrence des canicules par rapport aux observations.

Source web Par futura-sciences

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