


Energies renouvelables: Le Maroc parmi les gros investisseurs (Géoparc Jbel Bani)
La Chine a été de loin le plus gros investisseur en capacité d’énergie renouvelable au cours de cette décennie: 758 milliards de dollars ont été engagés entre 2010 et le premier semestre 2019. Les deuxième et troisième plus gros investisseurs sont les Etats-Unis et le Japon. L’ensemble de l’Europe a investi 698 milliards en capacité d’énergie renouvelable au cours de la même période, dont la plus grande part investie par l’Allemagne et le Royaume-Uni. Alors que la Chine demeurait en 2018 le principal investisseur (avec 88,5 milliards de dollars, soit une baisse de 38%), les investissements dans les capacités des énergies renouvelables ont été plus dispersés que jamais dans le monde. 29 pays investissant chacun plus de 1 milliard de dollars contre 25 en 2017 et 21 en 2016
Eolien, biomasse, hydraulique, solaire… les investissements mondiaux dans les nouvelles capacités d’énergie renouvelable progressent. Au cours de la décennie actuelle (de 2010 à 2019 compris), l’investissement devrait atteindre 2.600 milliards de dollars, comptant plus de gigawatts de capacité d'énergie solaire installée que toute autre technologie de production.
Cet investissement devrait quadrupler la capacité en énergie renouvelable (à l'exclusion des grandes centrales hydroélectriques) de 414 GW à la fin de 2009 à 1.650 GW lorsque la décennie se termine à la fin de cette année. C’est ce qui ressort du rapport(1) sur «les tendances mondiales en matière d'investissement dans les énergies renouvelables de l’année 2019 (Global Trends in Renewable Energy Investment 2019), publié en amont du Sommet mondial des Nations unies Action Climat prévu le 23 septembre prochain à New York.
L'énergie solaire aura mobilisé la moitié de ces investissements, à savoir 1.300 milliards de dollars des 2.600 milliards d'investissements dans les énergies renouvelables réalisés au cours de la décennie. La capacité solaire aura à elle seule suffisamment augmenté, passant de 25 GW au début de 2010 à 663 GW d’ici fin 2019, pour produire l’électricité annuelle nécessaire à environ 100 millions de foyers aux Etats-Unis.
La part mondiale de l’électricité produite générée par les énergies renouvelables a atteint 12,9% en 2018, contre 11,6% en 2017. Cela a permis d'éviter l'émission de 2 milliards de tonnes de dioxyde de carbone l'année dernière uniquement. Une économie substantielle compte tenu des émissions mondiales qui atteignaient 13,7 milliards de tonnes en 2018.
En faisant le total de toutes les technologies de production (fossile et zéro carbone), la décennie devrait voir une capacité nette d’installation de 2.366 GW. L’énergie solaire représentant la plus grande part unique (638 GW), le charbon en second (529 GW) et l’énergie éolienne et électrique et le gaz en troisième et quatrième position (487 GW et 438 GW respectivement).
La compétitivité des coûts des énergies renouvelables a également augmenté de façon spectaculaire au cours de la décennie. Le coût actualisé de l’électricité (mesure permettant de comparer différentes méthodes de production d'électricité sur une base cohérente) a diminué de 81% pour le solaire photovoltaïque depuis 2009, celui de l’éolien terrestre a baissé de 46%.
L’effet de la centrale Noor Midelt
Au Maroc, les perspectives de développement du secteur des énergies renouvelables sont très favorables. Le rapport rappelle que le Royaume est placé sur la liste des principaux marchés mondiaux. Sur un financement global de plus de 2,6 milliards de dollars, il figure parmi les grands projets solaires financés durant 2018.
Un total dominé par le portefeuille de la centrale solaire Noor Midelt d’une puissance de 800 MW, estimé à 2,4 milliards de dollars. Le Royaume figure aussi parmi les pays où les investissements dans ce secteur augmentent.
D’autre part, les affectations de capacités au Moyen-Orient et en Afrique ont augmenté de 61% pour atteindre 16,1 milliards de dollars en 2018, ce qui est sans aucun doute le plus haut niveau jamais enregistré. Les financements de projets ont rebondi en Afrique du Sud. Le Maroc et le Kenya ont également facilement dépassé la barre d'un milliard de dollars.
Publié le 09/09/2019
Source web Par l'économiste
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