Défis et Solutions pour l'Agriculture Marocaine Face à la Rare Té d'Eau
Dans un contexte où les terres cultivables sont délimitées et les ressources en eau de plus en plus contrôlées, les petits agriculteurs au Maroc sont confrontés à des défis considérables. Certains s'opposent fermement aux nouvelles règles imposées par cette situation hydrologique, craignant de perdre leur principale source de revenu. Face à cette crise, quelles solutions peuvent être envisagées pour soutenir ces communautés agricoles vulnérables ?
L'agriculture, étant la locomotive de l'économie marocaine, est au cœur des préoccupations gouvernementales. Cependant, la rareté croissante de l'eau constitue une menace sérieuse pour ce secteur vital, comme le souligne un rapport récent de l'Institut royal des études stratégiques (IRES). Le changement climatique et les politiques publiques sont identifiés comme des facteurs aggravants de cette crise hydrique.
Le rapport met en lumière la dépendance de l'agriculture marocaine à l'égard de l'eau, avec une consommation de 85 % des ressources hydriques du pays. Les sécheresses récurrentes réduisent les réserves d'eau de surface et souterraines, tandis que les politiques centrées sur la construction de barrages n'ont pas suffisamment pris en compte la gestion de la demande en eau.
Pour faire face à ces défis, des politiques sont nécessaires pour garantir un approvisionnement en eau sécurisé et promouvoir une agriculture durable. Cela implique une révision des politiques actuelles qui ont favorisé l'expansion incontrôlée de l'irrigation privée, mettant ainsi en péril les ressources en eau déjà surexploitées.
Les agriculteurs marocains, souvent mal équipés et peu qualifiés, doivent être soutenus par des programmes de formation et d'accès aux technologies modernes. De plus, des investissements publics plus importants dans le secteur agricole sont nécessaires pour stimuler le développement rural et attirer les investisseurs privés.
La gestion durable des ressources en eau est essentielle, notamment par la promotion de techniques agricoles à faible consommation d'eau et la valorisation des eaux non conventionnelles traitées. Les programmes d'adaptation au changement climatique, tels que l'amélioration de l'irrigation et la conservation des sols, doivent également être renforcés.
Enfin, une coopération régionale et internationale est indispensable pour diversifier les sources d'approvisionnement alimentaire et promouvoir la sécurité alimentaire à long terme. En adoptant une approche intégrée et durable, le Maroc peut relever les défis actuels de son agriculture et assurer sa prospérité future.
Le 30/05/2024
Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani
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