


Pourquoi les autruches mettent-elles la tête dans le sable ?
Appliquer la politique de l'autruche, c'est agir sans prendre en compte ce qui se passe autour de soi. Cette expression émane du vieil adage qui dit que l'autruche met la tête dans le sable dès qu'elle se sent menacée. Basée sur un fond de vérité, l'idée est pourtant fausse.
Faire l'autruche est une expression de la langue française qui traduit le fait qu'une personne refuse de faire face à la réalité. Cette expression populaire est née de l'idée que l'autruche, plus grand oiseau au monde, enfouit sa tête dans le sable dès qu'elle a peur.
Ce vieil adage est basé sur les observations, mais son interprétation est fausse. Si l'autruche met effectivement la tête dans le sable, cela n'a rien à voir avec ses craintes : lorsque l'oiseau est effrayé, il s'enfuit !
Si l’autruche met effectivement la tête dans le sable, cela n’a rien à voir avec ses craintes ! © Franz Bonn, Wikipédia, DP
L’autruche ne se terre pas dans le sable, mais court à 90 km/h
Il existe aujourd'hui plusieurs théories pour expliquer cette expression. D'abord, l'autruche pond ses œufs dans le sol, dans des trous qui peuvent faire jusqu'à une trentaine de centimètres de profondeur. De jour, c'est le mâle qui surveille les œufs ; de nuit, c'est la femelle. Au cours de la surveillance, il peut arriver que l'oiseau retourne les œufs, ôte les lézards ou les rongeurs qui se seraient incrustés dans les trous pour profiter de la chaleur. L'autruche a donc régulièrement la tête dans le sable en période de couvaison.
Par ailleurs, si l'autruche est essentiellement herbivore, elle mange de tout, et toute la journée. Ainsi, lorsqu'on observe l'oiseau, il semble avoir bien souvent la tête près du sol, d'où l'idée d'un oiseau qui enterre sa tête.
À ceci, on peut ajouter qu'avec son long cou, l'autruche, en cas de tempête de sable, n'a d'autre choix que de mettre sa tête au ras du sol. L'adage populaire est probablement né de la combinaison de toutes ces observations, mais une chose est sûre : l'autruche, du haut de ses deux mètres et avec des pointes de vitesse de course à 90 km/h, a tout intérêt à courir si elle se sent menacée plutôt qu'à enfouir sa tête dans le sable !
Source web : futura sciences
Les articles en relation

#MAROC_Dakhla_Patrimoine_naturel_et_culturel_du_Sahara
#MAROC_Dakhla_Patrimoine_naturel_et_culturel_du_Sahara Pour les voyageurs motivés par le désert et par la découverte du Patrimoine naturel et culturel du Sahara: faune, herpetofaune, ornithologie, biodiversit&eac
Savoir plus...
Ce mille-pattes géant tue des proies 15 fois plus grosses que lui
Ce mille-pattes géant tue des proies 15 fois plus grosses que lui Grâce à une toxine que des chercheurs viennent de mettre en évidence, un mille-pattes géant (Scolopendra subspinipes mutilans) peut p
Savoir plus...
Pourquoi un monde sans insectes doit vraiment nous inquiéter
Pourquoi un monde sans insectes doit vraiment nous inquiéter Près de la moitié des espèces d'insectes, essentiels aux écosystèmes, sont en déclin rapide dans le monde entier, selon
Savoir plus...
Huîtrier pie (Géoparc Jbel Bani)
Huîtrier pie (Géoparc Jbel Bani) Huîtrier pie - Ce limicole de taille moyenne (39-45 cm/envergure 72-86 cm) essentiellement migrateur et hivernant est régulier les longs des côtes marocaines, dan
Savoir plus...
Perdrix gambra (Géoparc Jbel Bani)
Perdrix gambra (Géoparc Jbel Bani) Perdrix gambra - oiseau terrestre de taille moyenne (32-34 cm) de la famille des Phasianidés. Nicheur sédentaire peu abondant et souvent en déclin marqué, rependu
Savoir plus...
Des corbeaux ont appris à fabriquer des outils complexes tout seuls
Des corbeaux ont appris à fabriquer des outils complexes tout seuls Les chercheurs pensaient que cette aptitude était l'apanage des Hommes... et des grands singes. Mais une équipe internationale rév&eg
Savoir plus...
Flamants roses (Géoparc Jbel Bani)
Flamants roses (Géoparc Jbel Bani) Flamants roses. Toute l'année on rencontre ce migrateur et hivernant non nicheur dans la plupart des grands sites côtiers humides, originaire d'Europe méditerran&e
Savoir plus...
La vipère heurtante: une attaque parmi les plus rapides au monde
La vipère heurtante: une attaque parmi les plus rapides au monde La vipère heurtante (Bitis arietans) fait partie des serpents qui ont l’attaque la plus rapide au monde (2,6m/s). Elle vit au Maroc, et avec le cob
Savoir plus...
L’aigle botté (Hieraaetus pennatus)
L’aigle botté (Hieraaetus pennatus) L’aigle botté est un rapace diurne de taille relativement petite. Nichant au nord du Maroc, le Moyen et le Haut Atlas, ses populations sont renforcées par les indiv
Savoir plus...
Guêpier d'Europe (Géoparc Jbel Bani)
Guêpier d'Europe (Géoparc Jbel Bani) Guêpier d'Europe - (25-29 cm/envergure 36-49 cm) Migrateur européen et visiteur d'été commun. De plus, c'est un hivernant occasionnel, passe
Savoir plus...
Pouillot véloce (Géoparc Jbel Bani)
Pouillot véloce (Géoparc Jbel Bani) Pouillot véloce - petit pouillot (10-12 cm), plutôt rondelet. Hivernant et migrateur abondant, noté dans presque tout le pays. Régions buissonnantes, se ren
Savoir plus...
Tanger et Tétouan: coup de filet chez les trafiquants de la faune sauvage
Tanger et Tétouan: coup de filet chez les trafiquants de la faune sauvage L’unité de surveillance et de contrôle de la faune sauvage de Tétouan et les unités territoriales du HCEFLCD en collabo
Savoir plus...Les tags en relation
En savoir plus sur " Définition de la Zoologie "
Consulter les vidéos de " Définition de la Zoologie " Consulter les photos de " Définition de la Zoologie " Consulter les publications de " Définition de la Zoologie " Consulter les éditions de " Définition de la Zoologie " Consulter les communications de " Définition de la Zoologie "Recherche du site
Recherche avancée / Spécifique
Géoparc et Recherche Scientifique
Le coins de l’étudiant



Blog Géoparc Jbel Bani
Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques
Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques


Photothéques
Publications & éditions

