La culture Berbère au Maroc
Depuis 2011, la nouvelle constitution marocaine officialise la langue amazighe et depuis 2001 sous l’impulsion de Mohamed VI, un institut royal de la culture amazighe a vu le jour.
Les Berbères du Maroc voient peu à peu reconnu leurs spécificités tant de langue que de culture. Peuple mythique dont les origines remontent à la protohistoire, près de 9000 ans les séparent du probable premier berbère. Ce qui caractérise ce peuple étonnant est son attachement quasi mystique à la terre, son rapport ténu au sacré, son besoin intrinsèque de liberté et son hospitalité comme art de vivre.
Leur besoin d’indépendance sans lien réel structuré, une forme de démocratie avant l’heure, permettant toute latitude a eu comme conséquence pour ce peuple fier de ne construire aucun empire territorial. Le pouvoir est toujours resté au niveau tribal même si la belligérance était un état de fait, trop individualiste pour bâtir un univers trop collectif donc contraignant. Mais l’ouverture et la tolérance font que la perméabilité s’est faite.
Les berbères aujourd’hui sont le fruit d’interpénétration, l’Orient, l’Afrique, l’Europe et la méditerranée se ressentent et s’identifient, totalement intégrés dans cette culture appartenant pleinement au monde musulman mais pourtant unique.
Les confréries et les zaouïas restent aussi très présentes, marabouts et rites ancestraux ponctuent le quotidien. L’écriture même dont la base est l’alphabet Tifinagh a bien failli disparaître, la culture se transmettant plutôt oralement. La langue est toujours vivace, elle s’adapte progressivement au monde moderne et se parle dans tout le pays, transmise dans son symbolisme principalement par les femmes.
Il est à noter l’étrange concordance que l’on peut trouver entre les signes géométriques du Tifinagh, du sanscrit et les idéogrammes celtes. Ces celtes d’ailleurs qui sont dans leur approche de la vie très proches des berbères. Même besoin d’individualité, de liberté, même forme de démocratie structurelle et aucun désir de bâtir un empire.
A Marrakech, un homme, Pierre Bergé, passionné de cette culture mystérieuse, a crée sur le site des jardins de Majorelle, un musée qui tente avec sérieux d’éclairer l’énigme de ce peuple et de le faire découvrir au plus grand nombre. Non seulement sont exposés des objets, véritable cartographie de l’histoire berbère mais chaque année, la fondation Yves Saint Laurent réunie des scientifiques qui apportent leur connaissance et leur analyse.
Les informations sont collationnées et diffusées à la fois pour la population berbère qui ignore souvent sa propre histoire mais pour les visiteurs curieux de ce mythe.
Source web par: espace maroc
Les articles en relation
Artisanat: Tarfaya à l’heure de son Salon régional
Artisanat: Tarfaya à l’heure de son Salon régional Le Salon régional de l’artisanat de Tarfaya a été inauguré mardi avec la participation d’exposants venus des diff&ea
Savoir plus...Convergence promotionnelle entre le tourisme et l’artisanat
Un projet de création et de promotion des circuits touristiques intégrant l’artisanat a été lancé à Fès et à Marrakech pour renforcer la complémentarité entre l
Savoir plus...Les premiers animaux étaient peut-être des éponges
Les premiers animaux étaient peut-être des éponges Reconstituer l'origine des animaux, et en particulier sous formes multicellulaires, est l'une des clés permettant de déterminer notre origin
Savoir plus...Hélicoptères : à chacun son poids et sa vitesse
Hélicoptères : à chacun son poids et sa vitesse Immédiatement reconnaissables à leur allure, les hélicoptères civils se ressemblent beaucoup, mais sont pourtant très diffé
Savoir plus...Monument : L’arche de Legzira n’est plus
Monument : L’arche de Legzira n’est plus Alors qu’elle figurait sur toutes les brochures touristiques, l’une des principales arches rocheuses de la plage de Legzira, près de Sidi Ifni, s’est r&eac
Savoir plus...Le Géoparc Jbel Bani et Foum Zguid, à la porte du désert, la pastèque menace la nappe phréatique
Le Géoparc Jbel Bani et Foum Zguid, à la porte du désert, la pastèque menace la nappe phréatique A 170 km d’Ouarzazate, à Foum Zguid, c’est la porte du désert. Le tourisme
Savoir plus...Réseau de Tourisme Durable et Rural du Géoparc Jbel Baní (RTDRGJB)
Réseau de Tourisme Durable et Rural du Géoparc Jbel Baní (RTDRGJB) Le Réseau de Tourisme Durable et Rural du Géoparc Jbel Baní (RTDRGJB), comprenant 75 circuits touristiques interacti
Savoir plus...Incroyable ! Un dinosaure retrouvé pétrifié et presque intact
Les paléontologues qui l'ont étudié sont unanimes : ce dinosaure est « le fossile le plus impressionnant qu'ils aient jamais vu ». Ce nodosaure découvert il y a six ans est étonnamm
Savoir plus...Kasbahs et ksour du sud-est marocain : KASBAH DES CIGOGNES (Geoparc jbel bani)
Kasbahs et ksour du sud-est marocain : KASBAH DES CIGOGNES (Geoparc jbel bani) Sur la rive droite de l’oued Ouarzazate s’élève la kasbah dite des Cigognes. C’est une propriété privé
Savoir plus...Les 10 arbres fruitiers spontanés du Maroc
Les 10 arbres fruitiers spontanés du Maroc Le Maroc, pays où l’agriculture occupe un rôle très important, est une terre qui compte de nombreuses espèces d’arbres. Le Maroc, pays de passage, a
Savoir plus...Les accacias du Maroc
Acacias du Maroc Au Maroc, quatre « acacias » existent à l’état spontané: Acacia gummifera, Acacia raddian, Acacia ehrenbergiana et Acacia albida. L’Acacia gummifera « gommier du Maro
Savoir plus...