Chute des spéléologues espagnols : Intox anti-marocaine dans les médias ibériques (Géoparc Jbel Bani)
le géoparc du jbel bani - tata

Chute des spéléologues espagnols : Intox anti-marocaine dans les médias ibériques (Géoparc Jbel Bani)

Face à des allégations médiatiques attribuant aux secours espagnols le mérite du sauvetage du seul survivant du drame d'Ouarzazate, les autorités marocaines démentent. Précisions.

Une tempête d’accusations s’est abattue ce lundi 6 avril sur les autorités marocaines, pointées du doigt pour leur «lenteur» présumée dans l’opération de sauvetage des trois explorateurs espagnols, dont deux ont perdu la vie dans une chute mortelle du haut d’une falaise située entre Ouarzazate et Marrakech. Première réaction, celle du directeur du Conseil provincial du tourisme à Ouarzazate, qui a rejeté catégoriquement ces accusations en les qualifiant d’erronées et sans fondement. Dans une déclaration médiatique, relayée par le quotidien El Mundo, Zoubeïr Bouhout a démenti les allégations quant à une certaine «lenteur» dans l’opération de sauvetage des trois spéléologues espagnols, précisant que ces derniers avaient plutôt fait preuve d’«imprudence» en évitant de solliciter l’aide d’un guide professionnel pour emprunter les circuits périlleux des montagnes avoisinantes.

Autre précision apportée par le responsable marocain, celle de la «paternité» de l’opération de sauvetage du seul rescapé de la chute, en l’occurrence Juan Bolivar Bueno. Contrairement aux allégations tendancieuses de certains médias espagnols, qui voudraient attribuer le mérite de cette opération aux services de secours ibériques,  Zoubeïr Bouhout a expliqué que le gros du sauvetage a été effectué par les éléments de la Protection civile, avec l’appui précieux des services de la gendarmerie royale.

Rappelons par ailleurs que les opérations de recherche ont été extrêmement difficiles eu égard à la nature inhospitalière du circuit montagneux emprunté par les explorateurs.

Pour rappel, les trois alpinistes espagnols sont arrivés au Maroc le 29 mars dernier, en compagnie de six autres spéléologues originaires de Séville. Le 1er avril, ils ont été portés disparus avant d’être localisés, samedi 4 avril, par les services de secours marocains. Gustavo Virues a été retrouvé mort alors que José Antonio Martinez a succombé, hier dimanche, à ses blessures. Juan Bolivar Bueno, seul survivant de ce drame, a été admis dans une clinique privée, Chifa, à Ouarzazate. Un miraculé d’une expédition à très haut risque.       

Le 06/04/2015

Source web par : le 360