Patrimoine immatériel : 4 manifestations traditionnelles sur la liste de sauvegarde urgente (Géoparc Jbel Bani)
Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du Patrimoine culturel immatériel, réuni, mardi à Bogota en Colombie, a inscrit quatre éléments sur la liste de sauvegarde urgente du patrimoine immatériel.
Il s’agit de manifestations ou pratiques traditionnelles en déclin que l’on rencontre au Botswana, au Kenya, à Maurice et aux Philippines, précise un communiqué de l’Unesco qui siège à Paris.
Ainsi, le seperu, danse populaire et les pratiques associées (Botswana), les rituels et pratiques associées au sanctuaire de Kit Miyaki (Kenya), le Séga tambour des Chagos (Maurice) et le Buklog, système de rituels de gratitude des Subanen (Philippines), ont rejoint la Liste de sauvegarde urgente du patrimoine immatériel de l’Unesco.
Les travaux de la 14è session annuelle du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco se sont ouverts, lundi soir, à Bogotá avec la participation de plus de 124 pays dont le Maroc.
Lors de cette session, le Comité examinera une quarantaine de demandes d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, dont celle présentée par le Maroc relative à l’art Gnaoua.
Il est à rappeler à ce sujet que le secrétaire de la Convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, Tim Curtis, avait récemment déclaré à Paris que l’Organe chargé d’évaluer les candidatures pour les Listes de l’Unesco a formulé une « recommandation positive » pour intégrer cet art ancestral marocain à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel.
En cas de validation de la candidature marocaine, l’art Gnaoua viendra s’ajouter à sept autres éléments du patrimoine national déjà inscrits sur cette liste, en l’occurrence « L’espace culturel de la place Jemaa el-Fna », « Le Moussem de Tan-Tan », « La diète méditerranéenne », « La fauconnerie », « Le festival des cerises de Sefrou », « Les pratiques et savoir-faire liés à l’arganier » et « La Taskiwin », danse martiale du Haut-Atlas occidental classée comme « nécessitant une sauvegarde urgente ».
Les membres du Comité devront également se prononcer sur une demande collective d’inscription sur la Liste de l’Unesco des « Connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier », présentée par le Maroc, Bahreïn, l’Egypte, l’Irak, la Jordanie, le Koweït, la Mauritanie, Oman, la Palestine, l’Arabie saoudite, le Soudan, la Tunisie, les Emirats arabes unis et le Yémen.
Le 11/12/2019
Source web Par : leseco
Les articles en relation
ZAGORA Les merveilles de la vallée du Drâa : 260 km de palmeraie. (Géoparc Jbel Bani)
ZAGORA Les merveilles de la vallée du Drâa : 260 km de palmeraie. (Géoparc Jbel Bani) Zagora n'est pas seulement un Stop-off-point pour des espaces verts le désert, mais aussi un panorama aux diff&eacut
Savoir plus...Gravures et peintures rupestres
La province d’Es-Smara est l’un des plus importants sites de l’art rupestre saharien. L’art rupestre est un domaine de la préhistoire saharienne .Cet art néolithique ,surtout&nb
Savoir plus...#MAROC_Parc_National_d_Iriki (Géoparc Jbel Bani)
#MAROC_Parc_National_d_Iriki (Géoparc Jbel Bani) Le Parc National d’lriqui occupe l’espace entre l’oued Draâ et la retombée Sud de l’Anti-Atlas, dans les provinces de Zagora et de Tata.
Savoir plus...Des chevauchées fantastiques
Des chevauchées fantastiques M’enveloppèrent d’un étrange nuage Et laissèrent dans les pores de ma peau Leurs empreintes de poussière. SUR LA PISTE DES BIJOUX DU
Savoir plus...Marocopédia forme les jeunes de Tata sur les techniques de sauvegarde du patrimoine culturel (Géoparc Jbel Bani)
Marocopédia forme les jeunes de Tata sur les techniques de sauvegarde du patrimoine culturel (Géoparc Jbel Bani) Soutenue par l’Unesco et le Réseau de la jeunesse méditerranéenne (Net-Med Yout
Savoir plus...Géotourisme : Un tourisme de niche très peu développé
Géotourisme : Un tourisme de niche très peu développé * Le Maroc bénéficie de sites géologiques très variés mais peu visités par les touristes à cause de l
Savoir plus...Homo sapiens : l'Homme aurait 100.000 ans de plus qu'on ne le pensait
Des scientifiques ont mis au jour, sur un site marocain, des restes d'Homo sapiens datant de plus de 300.000 ans, alors que les plus anciens fossiles connus dataient d'environ 200.000 ans. De quoi remettre en cause nos idé
Savoir plus...Les accacias du Maroc
Acacias du Maroc Au Maroc, quatre « acacias » existent à l’état spontané: Acacia gummifera, Acacia raddian, Acacia ehrenbergiana et Acacia albida. L’Acacia gummifera « gommi
Savoir plus...La Fantasia, appelée au Maroc Tbourida, bientôt au patrimoine mondial immatériel de l'UNESCO ? (Géoparc Jbel Bani)
La Fantasia, appelée au Maroc Tbourida, bientôt au patrimoine mondial immatériel de l'UNESCO ? (Géoparc Jbel Bani) Le dossier de candidature pour inscrire la "Tbourida" (appelée é
Savoir plus...Conférence : L’art du Malhoun dans tous ses états
Conférence : L’art du Malhoun dans tous ses états « L’art du Malhoun dans tous ses états » est le thème de la 19è causerie du patrimoine organisée virtuellement par la
Savoir plus...Valorisation du patrimoine archéologique national : Mohamed Laaraj résolu ! (Géoparc Jbel Bani)
Valorisation du patrimoine archéologique national : Mohamed Laaraj résolu ! (Géoparc Jbel Bani) 400 sites répertoriés et répartis sur plusieurs régions sont concernés. Le cad
Savoir plus...