Lérot du Maroc
le géoparc du jbel bani - tata

Vous êtes ici : Accueil > Zoologie > Définition de la Zoologie > Lérot du Maroc

GJB

Lérot du Maroc

Le lérot (Eliomys quercinus) est un petit mammifère nocturne masqué d’environ 60 à 140 grammes et ne dépassant pas la quinzaine de centimètres, sans compter la queue.

Le lérot est facile a reconnaitre avec son petit masque (poils noirs autour des yeux), son pelage ventral blanc et celui dorsal couleur gris brun, sans oublier sa longue queue bicolore à extrémité élargie. Il possède en même temps des incisives pour ronger et des dents pointues de carnassier. Il fait partie d’un groupe de rongeurs « anciens » appelé les myoxidae.

Le lérot se rencontre dans le nord du Maroc, dans toute l’Europe moyenne, de la côte ouest (absent de Scandinavie, de Grande-Bretagne et des Balkans) jusqu’à l’Oural à l’est. Il est aussi présent en Asie Mineure.

Eliomys-quercinus

Lérot-du-Maroc Régime alimentaire

Le lérot mange des fruits qu’il va chercher sur les arbres fruitiers, il est également friand des baies et des graines diverses. Il mange aussi des insectes voire d’autres petits animaux plus petits que lui. Il n’est d’ailleurs pas rare, notamment pendant la saison des amours, de voir un lérot dévorer l’un de ses rivaux malchanceux. Ce cannibalisme est également observé, de façon récurrente, au sortir de l’hibernation.

Reproduction

La femelle a une seule portée par an, de 2 à 7 petits. L’accouplement a lieu en avril-mai, la gestation dure 3 semaines. La maturité sexuelle est atteinte au bout d’un an. La longévité est de 3 à 4 ans dans la nature. À leur naissance, les petits mesurent 4 cm hors queue, sont roses et aveugles (paupières closes), leurs cris sont aigus (ultrasons) et leur mobilité étonnante. Un duvet gris-clair se développe rapidement et leur vigueur s’accroît dans la même mesure. Le premier signe distinctif évident apparaît au niveau du contour des yeux, encore clos, qui s’orne d’une traînée noire caractéristique de l’espèce.

Une espèce en régression

Le lérot est une espèce en forte régression pour des raisons encore mal comprises. Les pesticides et la dégradation générale de ses habitats (bocages, prés, prairies, arbres creux ou morts, granges et greniers pour l’hibernation) semblent pouvoir expliquer une partie de son recul. Si certaines populations sont encore localement relativement bien conservées (zones de prés ou bocages souvent), il est en forte régression sur une grande partie de son aire naturelle de répartition, au point même d’être considéré comme menacé de disparition sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN.

Publier le 16 novembre 2017

Source Web: ecologie

Imprimer l'article

Les articles en relation

Champagne-Ardenne & Région de l’Oriental : pour une coopération efficace incluant la valorisation du patrimoine pour Jean-Paul BACHy

Champagne-Ardenne & Région de l’Oriental : pour une coopération efficace incluant la valorisation du patrimoine pour Jean-Paul BACHy Monsieur Jean-Paul BACHy Président de la Région Champagne

Savoir plus...

La Sabulum thérapie, les bienfaits du bain de sable

La Sabulum thérapie, les bienfaits du bain de sable Tous les étés entre les mois de mai et septembre, alors que le tourisme du désert est au point mort, les professionnels de l’hébergement de

Savoir plus...

Des scientifiques espagnols à la recherche des derniers Guépards du Maroc

Une équipe de scientifiques espagnols s’est lancée à la recherche des derniers guépards du Sahara, espèce qui n’a pas été aperçue depuis des décennies dans cette

Savoir plus...

Bien-être et santé par la nature

Bien-être et santé par la nature Arbres, fleurs, soleil nous entourent au quotidien mais nous n'imaginons pas à quel point ils jouent un rôle dans notre vie. Humeur, comportement, émotions d&eacut

Savoir plus...

Sablo-thérapie :Zagora - l'été des bains de sable au Sud marocain

Sablo-thérapie :Zagora - l'été des bains de sable au Sud marocain Le bain de sable votre médecin naturel Zagora vous présente des étendues de sable brulant aperte de vue, c'est la ou

Savoir plus...

Le travail du tissu : De la décoration aux vêtements...

Le travail du tissu : De la décoration aux vêtements... Le tissage fait son apparition au Maroc aux environs de 1500 avant J.C., il fait partie désormais du fleuron de l'artisanat marocain. Il regroupe de n

Savoir plus...

L'Homme ferait du vin depuis au moins 8.000 ans

L'Homme ferait du vin depuis au moins 8.000 ans Lors de fouilles effectuées en Géorgie, des poteries âgées d'environ 8.000 ans ont été retrouvées. Des traces chimiques montrent

Savoir plus...

Le chat des sables

”Felis margarita”, le chat du désert Totalement adapté à la vie dans le désert du Sahara marocain, ce mammifère, dont l’existence est jugée en danger par l’UICN, reste

Savoir plus...

Nouveau à Marrakech : le Musée national du tissage et du tapis Dar Si Saïd

Nouveau à Marrakech : le Musée national du tissage et du tapis Dar Si Saïd Au terme de plusieurs mois de travaux colossaux, le plus ancien musée de Marrakech, le mythique musée Dar Si Said, situ&eacut

Savoir plus...

Gravures et peintures rupestres

La province d’Es-Smara est l’un des plus importants sites de l’art rupestre saharien. L’art  rupestre  est un  domaine de la préhistoire saharienne .Cet art néolithique ,surtout&nb

Savoir plus...

Hélicoptères : à chacun son poids et sa vitesse

Hélicoptères : à chacun son poids et sa vitesse Immédiatement reconnaissables à leur allure, les hélicoptères civils se ressemblent beaucoup, mais sont pourtant très diffé

Savoir plus...

Les tags en relation

Recherche du site

Recherche avancée / Spécifique

Géoparc et Recherche Scientifique

Le coins de l’étudiant

Blog Géoparc Jbel Bani

Découvrez notre escpace E-commerce


Pour commander cliquer ci-dessous Escpace E-commerce

Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques

Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques

Photothéques

Publications & éditions