Parc Souss-Massa-Draâ: Un patrimoine à préserver (Géoparc Jbel Bani)
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Parc Souss-Massa-Draâ: Un patrimoine à préserver (Géoparc Jbel Bani)

Pour le visiteur, le Parc national Souss-Massa offre une formidable biodiversité: des espèces animales rares au Maroc comme les antilopes, gazelles, oryx, addax

Afin de renforcer les capacités des communautés vivant dans le Parc national Souss-Massa (PNSM) dans une visée de développement local, la direction du parc a entrepris plusieurs actions. Dans le cadre de cette coopération avec ces communautés, la priorité a été donnée à leur organisation en associations ou coopératives et à leur formation en gestion de projets et planification participative. A travers la valorisation des ressources naturelles du parc, le but est donc d’améliorer la qualité de vie des populations locales et de diversifier leurs revenus. Ainsi, certaines de ces actions ont ciblé les femmes, celles-ci étant un acteur primordial dans la conservation des ressources naturelles et le développement local. Elles ont donc bénéficié d’un programme d’alphabétisation, de la construction de deux centres de promotion féminine et d’un appui du village de Timzlit pour la réalisation d’un projet «artisanat» pour l’apprentissage des petits métiers et ceci, au profit d’une trentaine de femmes.

Pour ce qui est de la valorisation de la pêche artisanale, le parc a initié des actions en partenariat avec SEO/Birdlife, le Gouvernement régional des Canaries, le département des Pêches maritimes, la GTZ et les pêcheurs locaux afin d’aménager des points de débarquement au profit des pêcheurs en barques. Des actions ont aussi été menées afin d’organiser et valoriser le ramassage des moules.

Dans le but de participer au développement de l’apiculture, le parc a aussi créé et équipé 4 unités apicoles, a assuré la formation des apiculteurs et a appuyé la constitution d’une union de coopératives apicoles.

Un fonds de roulement a, par ailleurs, été mis en place. Alimenté par les différentes coopératives, il vise l’extension et le développement de l’activité. En plus de son intérêt socio-économique, ce projet, réalisé en partenariat avec la Coopérative apicole de Souss, le FEM/Pnud et la GTZ, vise la sauvegarde de l’abeille saharienne qui est en voie de disparition.

Le PNSM œuvre aussi pour la promotion d’un tourisme de nature vu les particularités de son site et la richesse de sa faune et de sa flore. Dans ce sens, un produit «découverte» a été développé pour offrir aux visiteurs l’opportunité d’observer la faune saharienne, de même qu’un produit «ornithologique» pour la découverte des paysages de l’embouchure de l’Oued Massa et ses oiseaux d’eau. Un projet de développement du tourisme durable est aussi amorcé en partenariat avec les trois douars avoisinants, à savoir Sidi Rbat, Sidi Wassay et Sidi Binzarè. Il s’agit de valoriser les produits du terroir comme l’huile d’argan, le miel et l’artisanat local. En même temps, créer des activités génératrices de revenus tels le guidage, la location de matériel d’observation… Le parc encourage donc toute initiative de développement de projets touristiques à la seule condition qu’elle s’inscrive dans son contexte.

Toutefois, il faut signaler que les pressions exercées de l’extérieur ainsi que celles engendrées par l’utilisation actuelle du site sont susceptibles de compromettre la réalisation des objectifs de conservation, le parc ne pouvant être géré et aménagé en dehors de pressions humaines. «Nous devons consentir beaucoup d’efforts afin d’assurer une harmonie entre les impératifs de conservation et les besoins de développement», explique Mohammed El Bekkay, directeur du PNSM. Le parc offre des opportunités de développement durable à travers une mise en valeur de ses atouts en partenariat avec les acteurs concernés», a-t-il ajouté. Tout doit donc être mis en œuvre pour préserver ce patrimoine naturel.

Situation

Etendu sur une superficie de 33.800 hectares, le Parc national Souss-Massa (PNSM) fait 65 km de long en bande côtière et 5 km de large entre Agadir et Tiznit. Sa flore est constituée de 300 espèces dont 13 endémiques du sud-ouest marocain. Quant à sa faune, elle se compose de 46 espèces de mammifères, 40 espèces de reptiles et amphibiens, 9 espèces de poisson et plus de 275 espèces d’oiseaux observées et de nombreuses espèces de lépidoptères. Il faut signaler que l’ibis chauve est l’oiseau emblématique du parc qui en abrite la plus importante et l’unique colonie viable au niveau mondial.

A l’intérieur du parc se trouvent deux réserves naturelles, Rokein et Arrouais, dont les superficies sont respectivement de 2.000 et 1.200 ha. Elles sont gérées par le PNSM qui en assure la protection afin de faciliter le développement du couvert végétal nécessaire pour l’alimentation des animaux.

Ainsi, le PNSM regorge d’une grande diversité biologique en espèces rares et endémiques de même qu’en paysages et écosystèmes naturels. La dimension sociale est aussi à prendre en compte puisqu’à l’intérieur du parc il y a sept villages avec près de 2.500 habitants. 25 autres douars y possèdent des terrains de cultures et de parcours. Cette population continue à perpétuer les traditions ancestrales de la région et qui représente en même temps une diversité ethnique exceptionnelle puisque sur la même aire cohabite plusieurs coutumes et dialectes. Le budget d’entretien et de fonctionnement du PNSMD se situe entre 2 à 3 Millions de DH annuellement.

Le 21/03/2011

Source web par : L'Economiste

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