Minaret et oratoire du site dit “Agadir Amghar” une réhabilitation qui donne à lire les fouilles archéologiques premières (Géoparc Jbel Bani)
le géoparc du jbel bani - tata

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Minaret et oratoire du site dit “Agadir Amghar” une réhabilitation qui donne à lire les fouilles archéologiques premières (Géoparc Jbel Bani)

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Minaret et oratoire du site dit “Agadir Amghar”, Kasbah Sidi Abdllah Ben Mbark, Palmeraie d’Akka. Campagnes de fouilles archéologiques, restauration architecturale et restitution partielle, mise hors d'eau du bâtiment, 2012-2016. Préservation et fouilles archéologiques des vestiges du site d’Agadir Amghar.

Financement : Partenariat Ministère de la Culture du Royaume du Maroc, Direction du Patrimoine, INSAP (Institut National des Sciences de l'Archéologies et du Patrimoine) & Communauté européenne : Coopération italienne CISS.

Archéologues : Pr. Mohamed Belatik, Pr. Abdellah Fili, Pr. Mustapha Atki, Pr Ahmed Saleh Ettahiri, chercheurs médiévistes ou spécialistes du patrimoine religieux. Architecte : Dc Salima Naji Situation du projet : Commune de Kasbah Sidi Abdllah Ben Mbark, Palmeraie d’Akka, Anti-Atlas. Province de Tata Date campagne fouilles premières : 2012 Date campagne Fouilles seconde : 2014. Date de fin des travaux : février 2016.

Première au Maroc où les archéologues travaillent main dans la main avec un architecte pour réorienter le travail en fonction des découvertes. Les fouilles et la restauration de la mosquée « Lalla baytou Allah » de la mosquée d’Agadir Amghar (Commune de la kasbah de Sidi Abdellah ben Mbarek, province de Tata) ont débuté le 21 février 2012 dans le cadre d’un partenariat international, unissant la Direction du Patrimoine Culturel (Ministère de la Culture du Royaume du Maroc), la Commune de la kasbah de Sidi Abdellah ben Mbarek (Province de Tata, Région Souss Massa Draa) et l’ONG CISS (Cooperazione Internazionale Sud-Sud). Cette action s’inscrit dans le prolongement du travail d’inventaire général mené par la Direction du patrimoine Culturel du Maroc, entre les années 2003 et 2007, dans la Province de Tata, d’une part, et le programme « Préservation des écosystèmes oasiens au Maroc », porté par la coopération italienne (ONG italienne CISS implanté à Tata depuis 2007), d’autre part. Cette phase opérationnelle a débuté par un travail minutieux de collecte des données historiques et archéologiques pour une analyse scientifiques des couches stratigraphiques. Les fouilles sont assurées par une équipe de quatre archéologues : Pr. Mohamed BELATIK, archéologue et chef de la division des musées, Mustapha ATKI, archéologue et conservateur du site de Volubilis, Ahmed ETTAHIRI, professeur de l’archéologie islamique, à l’Institut National des Science de l’Archéologie et du Patrimoine, Rabat, et Pr. Abdallah FILI, professeur d’histoire et d’archéologie islamique à l’Université Chouaib Doukkali d’El-Jadida et dont on connait les sauvetages archéologiques des sites d'Aghmat et de Igiliz (Prix). Elles devraient révéler des informations historiques de première importance pour l’histoire locale, régionale et nationale. Akka est connue comme l’un des pôles politiques et religieux de la dynastie saadienne à quelques kilomètres de la cité minière et caravanière de Tamdoult, qui organisait le commerce transsaharien des métaux précieux. Parallèlement, l’architecte Salima NAJI supervise les travaux de restauration de la mosquée pour préserver le site, dans le respect de l’aspect historique du monument.

Ce que j'ai appris en tant qu'architecte, fascinée par ces régions et consciente des manques quant à l'histoire locale c'est si j'avais entrepris cette restauration sans qu'il n'y ait eu cette fouille, j'aurais sans doute commis l'irréparable, enterrer la possibilité d'en connaître davantage sur un site enfoui sur plus de 3 m au départ. L'adage "J'ignore ce que j'ignore" n'a jamais été aussi vrai que devant cette masse de terre, du premier sol qui recouvre tout et soudain des indices apparaissent, des hypothèses se forment ou s'effondrent, on pénètre un monde infini, ce "sombre abîme du temps" (Buffon) dont on ne connait les limites mais qui nous rend patients, attentifs à chaque détail. Et d'abord à des modes constructifs spécifiques.

Le 16 mai 2017

Source web Par salimanaji

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