Context geoghraphique , geologique et hydrogeologique
Professeur Bakkali Saad et Professeur Bouyalaoui Jaâfar
Universidad de Guadalajara Guadalajara, México
La zone étudiée appartient géographiquement au massif de l’Anti-Atlas et spécialement à celui du Kerdous. Du fait de son enclavement, cette zone n’est malheureusement pas encore couverte par un plan de masse. Elle s’inscrit dans la zone axiale de l’Anti-Atlas (figure 3), partie montagneuse constituant une zone de dispersion des ruissellements. Les précipitations sont très irrégulières tant annuellement qu’inter annuellement. Les pluies moyennes sont de l’ordre de 200 mm/an avec un coefficient de ruissellement estimé à 10 et des apports moyens par an estimés à environ 800 106 m3. Les eaux souterraines constituent les seules ressources permanentes en eau de la zone axiale.
Figure 3. Principaux traits géologiques du Maroc
Le massif du Kerdous forme géologiquement une boutonière d’âge précambrienne avec d’une part des terrains de nature schisteuse renfermant des schistes et quartzites, et d’autre part des terrains de nature magmatique renfermant des dolérites et des granites [1] (figure 4).
Figure 4. Coupe géologique de la boutonnière du Kerdous
Les réservoirs aquifères sont essentiellement constitués d’une part de granites et de migmatites, et d’autre part de quartzites et de schistes. Les quartzites forment principalement l’essentiel du Djebel L’kest dont le flanc sud constitue le site géographique du village d’Anergui ; ces quartzites sont tectonisés et fracturés. Ils constituent une série à forte puissante (+1000 m dans le Djebel L’kest) et possèdent une perméabilité de fissures. Ils constituent un puissant réservoir souterrain, [1]. Les populations rurales consomment de l’eau des puits dans les zones où existent des nappes plus ou moins fréquentes, généralement l’eau des seguias d’irrigation provenant des sources, d’oueds ou de rhettaras. Seules les petites agglomérations possèdent des adductions et en ce cas d’importants problèmes se posent toujours pour mobiliser les ressources en eau nécessaires. Au vu de ces contextes géologiques et hydrogéologiques, les recherches d’eau sont donc impérativement orientées vers les zones où les quartzites présentent une meilleure fracturation et fissuration, vers les zones à grande épaisseur d’alluvions pouvant former des réservoirs relais, enfin vers les failles jalonnées ou non de filons de dolérites pouvant constituer des écoulements préférentiels des eaux.
Source web : Professeur Bakkali Saad et Professeur Bouyalaoui Jaâfar redalyc.org
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