Que voit une mouche ?
le géoparc du jbel bani - tata

Vous êtes ici : Accueil > Zoologie > Définition de la Zoologie > Que voit une mouche ?

Que voit une mouche ?

Les yeux de mouche sont gros, ils prennent toute la place sur la tête de l'insecte et sont rouge vif. Cela veut-il dire que la mouche voit rouge et en grand format ? Pas tout à fait, mais sa vision a un grand-angle, et elle perçoit les couleurs.

L'être humain visualise 24 images par seconde, alors que pour une mouche, c'est environ 200. Si un prédateur s'approche, elle est donc capable de décomposer son mouvement. Mais ce n'est pas tout : l'insecte a aussi un large champ de vision, lui permettant d'avoir les yeux derrière la tête. L'Homme a une vision nette sur seulement 5°, mais distingue des formes à près de 180°.

compound-eye

 

L’œil complexe d’une drosophile vu en microscopie électronique. On distingue les yeux simples, les facettes. Une mouche voit environ 200 images par seconde. © Louisa Howard, Wikipedia, DP

Une vision panoramique et en couleur pour la mouche

La mouche n'a pas de genre bien défini, le terme est ambigu. Une grande partie des espèces sont des diptères. Quoi qu'il en soit, tous ces insectes ont des yeux à facettes, où une facette est un récepteur photosensible indépendant des autres. Chaque œil simple est une lentille qui focalise la lumière sur un récepteur, l'ommatidie. Elle pénètre ensuite un cône cristallin qui l'envoie sur des cellules pigmentées, sensibles à différentes longueurs d'onde — et donc couleurs — de la lumière. Une ommatidie est reliée à un axone, et tous sont rassemblés en un nerf optique. Il achemine l'information vers le cerveau de l'insecte, où l'image est interprétée.

D'une espèce à l'autre, seul le nombre d'ommatidies change, variant de quelques centaines à quelques milliers (plus de 20.000 pour certaines libellules) ! Cette structure présente plusieurs avantages : un large champ de vision et la faculté de détecter les mouvements à mesure que les ommatidies sont activées à tour de rôle par un objet en déplacement par exemple. Son champ de vision explique pourquoi la mouche est si difficile à attraper.

Source Web: futura-sciences

Imprimer l'article

Les articles en relation

Figuig : une oasis à classer au Patrimoine de l’Humanité ? pour Professeur Jean-Pierre VAllAT

Figuig : une oasis à classer au Patrimoine de l’Humanité ? pour Professeur Jean-Pierre  VAllAT Professeur Jean-Pierre  VAllAT UMR Anthropologie et Histoire des Sociétés Antiques, Univers

Savoir plus...

Climat continental

Climat continental Un climat se définit grâce à différentes données météorologiques. Les températures et les précipitations sont déterminantes en la matière.

Savoir plus...

De la patrimonialisation : son étendue et ses acteurs pour Professeur Ahmed SKOUnTI

De la patrimonialisation : son étendue et ses acteurs pour Professeur Ahmed SKOUnTI Professeur Ahmed SKOUnTI, Anthropologue, Institut national des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine ,Rabat-Marrakech De

Savoir plus...

Première depuis 25 ans: 3 ratels observés au sud des provinces sahariennes

Première depuis 25 ans: 3 ratels observés au sud des provinces sahariennes Si le ratel a pu être observé dans d’autres régions du royaume, c’est du moins la première fois depuis longte

Savoir plus...

Les accacias du Maroc

Acacias du Maroc Au Maroc, quatre « acacias » existent à l’état spontané: Acacia gummifera, Acacia raddian, Acacia ehrenbergiana et Acacia albida. L’Acacia gummifera « gommi

Savoir plus...

Guelmim (Géoparc Jbel Bani)

Guelmim (Géoparc Jbel Bani) Guelmim, la porte du Sahara Située sur l’oued Noun, à 130 km au nord de Tan-Tan et 56 km au sud de Sidi Ifni, Guelmim qui était autrefois une étape incontournabl

Savoir plus...

Changement climatique : Quel scénario pour le Maroc en 2050 ?

Changement climatique : Quel scénario pour le Maroc en 2050 ? L’Institut royal des études stratégiques vient de publier son dernier rapport L’Institut estime que la sécurité alimentai

Savoir plus...

L'art rupestre « libyco-berbère » au Maroc: État des connaissances

1. Introduction Au début de l'été de 1874, le rabbin Mardochée es-Serrur, voyageur et homme d'affaires originaire d'Akka (Sud marocain), recevait à Paris un entrainement scientifique de

Savoir plus...

Association Marocaine pour le Développement de Géoparc Jbel Bani (AMDGJB)

Association Marocaine pour le Développement de Géoparc Jbel Bani (AMDGJB) L'AMDGJB Association Marocaine pour le Développement de Jbel Bani, en tant qu'Association Marocaine autorisation 1954-36 –

Savoir plus...

STRUCTURAL EVOLUTION OF THE ANTI-ATLAS DOMAIN :AN OVERVIEW pour Yves Missenard

STRUCTURAL EVOLUTION OF THE ANTI-ATLAS DOMAIN :AN OVERVIEW pour Yves Missenard The  Anti-Atlas represents the  most important  segments  of  the  major Pan-African  (≈0.5Ga) belt  system&

Savoir plus...

M’khinza, une plante toxique?

M’khinza, une plante toxique? Le Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM) met en garde les citoyens contre l’utilisation de M’khinza ou ansérine vermifuge. Le centre avait émis une ale

Savoir plus...

Nopal

Nopal Le nopal est une plante grasse, arborescente, de la famille des cactus. Originaire du Mexique (elle figure sur le drapeau du pays), elle s'est acclimatée sur tout le pourtour de la Méditerranée. Sa tige

Savoir plus...

Les tags en relation

Recherche du site

Recherche avancée / Spécifique

Géoparc et Recherche Scientifique

Le coins de l’étudiant

Blog Géoparc Jbel Bani

Découvrez notre escpace E-commerce


Pour commander cliquer ci-dessous Escpace E-commerce

Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques

Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques

Photothéques

Publications & éditions