Réchauffement climatique : la bombe à retardement des nappes phréatiques
le géoparc du jbel bani - tata

Vous êtes ici : Accueil > Climatologie > Définition de la Climatologie > Réchauffement climatique : la bombe à retardement des nappes phréatiques

GJB

Réchauffement climatique : la bombe à retardement des nappes phréatiques

Les nappes phréatiques souffrent du réchauffement climatique. Ou plutôt, devrions-nous dire : « souffriront ». Car en la matière, l'inertie de la nature est grande. Des chercheurs demandent à ce que ces impacts futurs soient pris en compte dès aujourd'hui lors de l'élaboration des politiques de gestion de l'eau.

Au début de l'année 2018, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) signalait un niveau de nappes phréatiques anormalement bas en France. Aujourd'hui, une équipe internationale de chercheurs présente des conclusions inquiétantes en la matière. Le pire resterait à venir. Il serait capital de le prendre en considération dès à présent.

Rappelons que les nappes phréatiques constituent aujourd'hui la première source d'eau potable de la planète. Celles-ci se rechargent régulièrement et lentement, grâce aux précipitations, pour se décharger ensuite dans les rivières et autres étendues d'eau. Parmi les phénomènes qui mettent en danger ce cycle : l'explosion de la population mondiale et le réchauffement climatique.

nappes-phreatiques

Sous le Sahara, il existe des nappes phréatiques qui réagissent encore au changement climatique survenu il y a 10.000 ans ! © Free-photos, Pixabay, CC0

Une incroyable latence

Sous l'impact de ce dernier, en effet, les sécheresses se multiplient. Et même si cela semble paradoxal et moins intuitif, les épisodes de précipitations trop intenses n'arrangent pas la situation. Mais le véritable sujet de l'étude présentée par les chercheurs aujourd'hui est la réaction des nappes phréatiques dans le temps.

« Ce qui se produit aujourd'hui va avoir un effet de latence vraiment important », met en garde Mark Cuthbert, de l'université de Cardiff (Royaume-Uni). Car l'infiltration de l'eau dans le sol peut prendre plusieurs siècles. Ainsi, son étude, basée sur des données de nappes phréatiques et des modèles informatiques, conclut que, d'ici cent ans, seule, la moitié des réserves pourrait se recharger. Cela entraînerait d'importantes pénuries d'eau, notamment dans les zones du globe déjà les plus arides.

Source web : futura sciences

amdgjb

 

Plaquette de l'AMDGJB-Geoparc Jbel Bani

Imprimer l'article

Les articles en relation

COP28 : l'UE promet une « contribution financière » aux pays vulnérables au changement climatique

COP28 : l'UE promet une « contribution financière » aux pays vulnérables au changement climatique L'Union européenne et ses membres préparent une « contribution financière

Savoir plus...

Quels sont les cinq types d'énergies renouvelables ?

Quels sont les cinq types d'énergies renouvelables ? À l'origine de toutes les énergies renouvelables que l'humanité exploite aujourd'hui, il n'y a que deux grandes sources : le Soleil

Savoir plus...

Urgence climatique : Stimuler l'innovation technologique et financière pour mettre un terme au réchauffement

Urgence climatique : Stimuler l'innovation technologique et financière pour mettre un terme au réchauffement La nécessité d'accélérer l'innovation technologique et financiè

Savoir plus...

Le niveau des océans était 16 mètres plus haut il y a 3 millions d’années

Le niveau des océans était 16 mètres plus haut il y a 3 millions d’années Pour prédire ce que nous réserve le réchauffement climatique, les chercheurs s'appuient sur des t&ea

Savoir plus...

Giec : que nous apprend le dernier rapport sur le réchauffement climatique ?

Giec : que nous apprend le dernier rapport sur le réchauffement climatique ? Si le réchauffement climatique venait à dépasser les +1,5 °C, les conséquences seraient sévères. Tant p

Savoir plus...

Exclusif. Réchauffement climatique au Maroc: les derniers chiffres

Exclusif. Réchauffement climatique au Maroc: les derniers chiffres Le réchauffement climatique est une réalité sur tout le territoire du Maroc. La direction de la météorologie nationale nous

Savoir plus...

Gaz à effet de serre : CO2 ou méthane, quel est le pire ?

Gaz à effet de serre : CO2 ou méthane, quel est le pire ? Le dioxyde de carbone et le méthane sont parmi les gaz à effet de serre les plus connus. L'augmentation de leur émission dans l'atmo

Savoir plus...

Un stage pour fabriquer un oyat, une technique d’irrigation ancestrale inventée il y a 4 000 ans

Un stage pour fabriquer un oyat, une technique d’irrigation ancestrale inventée il y a 4 000 ans Les oyats ne sont pas nés de la dernière pluie ! Les restrictions d'eau seront de mise cet ét&eacu

Savoir plus...

L'énergie éolienne en plein boom en Grande-Bretagne

L'énergie éolienne en plein boom en Grande-Bretagne En 2017, 15 % de l'électricité britannique provenait d'éoliennes, contre 10 % en 2016. Cette progression est liée à la f

Savoir plus...

Dans l’Anti-Atlas marocain, Imgoun, village aux sept sources, aux terres fertiles… (Géoparc Jbel Bani)

Dans l’Anti-Atlas marocain, Imgoun, village aux sept sources, aux terres fertiles… (Géoparc Jbel Bani) Imgoun, village béni aux sept sources abondantes. Aux vastes terres plates et fertiles en bordure du pl

Savoir plus...

Une chauve-souris suspectée d'héberger le Covid-19 : voici pourquoi il faut surveiller ces animaux nocturnes (Géoparc Jbel Bani)

Une chauve-souris suspectée d'héberger le Covid-19 : voici pourquoi il faut surveiller ces animaux nocturnes (Géoparc Jbel Bani) Par Eric Leroy, directeur de recherche, virologue, spécialiste des zoono

Savoir plus...

Les tags en relation

Recherche du site

Recherche avancée / Spécifique

Géoparc et Recherche Scientifique

Le coins de l’étudiant

Blog Géoparc Jbel Bani

Découvrez notre escpace E-commerce


Pour commander cliquer ci-dessous Escpace E-commerce

Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques

Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques

Photothéques

Publications & éditions