


Prédire l’impact du changement climatique sur la biodiversité afro-arabe (étude)
Selon des recherches récentes, la biodiversité de la région afro-arabe est très vulnérable aux changements climatiques. Un nouveau modèle statistique -développé par les chercheurs de l’Institut Max Planck d’ornithologie en Allemagne- prévoit que 17% des mammifères endémiques de la région afro-arabe pourraient disparaître avant 2050 selon les scénarios actuels de changement climatique. Un nombre important d’espèces endémiques passeront ainsi de la catégorie de menace « moins préoccupante » à « en danger critique d’extinction » ou « éteinte » au cours des prochaines décennies.
Les chercheurs de l’Institut Max Planck d’ornithologie en Allemagne ont développé un modèle statistique dédié à évaluer la biodiversité de la région afro-arabe et sa capacité à répondre au changement climatique. Les données sur la biodiversité, la répartition des espèces, la densité animale et le comportement des animaux dans la région sont rares. De même, on sait peu de choses sur la capacité des espèces endémiques du désert à faire face à la diminution des disponibilités alimentaires, à l’évolution des régimes pluviométriques et aux autres conditions causées par le changement climatique.
Selon un article parut dans Nature Asia, les chercheurs ont mis au point un modèle statistique qui évalue la répartition des espèces à partir de données rares mais fiables. Ensuite, ils ont appliqué un cadre de modélisation écologique pour obtenir des informations sur l’état de conservation actuel des espèces et évaluer les impacts prévus du changement climatique sur les espèces endémiques dans la région afro-arabe, le Sahara-Sahel et le désert d’Arabie.
Selon le modèle, les espèces montagneuses de la région afro-arabe souffriront moins du changement climatique que les animaux du désert et des plaines.
« Mais cela n’est vrai que s’ils sont capables de migrer et de se disperser librement vers de nouveaux habitats favorables « , déclare Alaaeldin Soultan, expert en conservation de la faune à Max Planck, avertissant que les barrières physiques rendront cette dispersion moins probable dans le futur.
La grande diversité géographique de la côte méditerranéenne du Maroc et de la péninsule du Sinaï en font les principaux points chauds de la biodiversité de la région, selon les conclusions du modèle. Elles sont cruciales pour la résilience et l’adaptation des espèces et servent d’escales aux oiseaux migrateurs.
Le modèle fournit aux gestionnaires et aux praticiens de la conservation l’information nécessaire à la mise en œuvre de plans de conservation efficaces pour protéger la biodiversité de la région.
Pour Soultan, la protection à long terme de poches florissantes de biodiversité dépendra du financement de la formation de conversationnistes et de gardes forestiers.
« La conservation sans financement n’est qu’un sujet de conversation « , dit M. Soultan, soulignant que si le Sahara couvre 43 % de la masse terrestre de l’Afrique, il ne reçoit que 12 % des fonds alloués à l’Afrique par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Sherif Baha el Din, l’un des principaux défenseurs de la nature égyptiens, se félicite de l’accent mis dans cette étude sur la biodiversité saharienne, une région qui ne suscite guère d’intérêt dans les milieux de la conservation.
Baha el Din, qui n’a pas participé à l’étude, affirme que le nombre relativement faible d’espèces très adaptées dans les écosystèmes arides joue un rôle très important dans de nombreuses régions du monde.
« Leur perte serait catastrophique et leur sensibilité aux changements climatiques et aux activités humaines directes est grande « , dit-il.
Source web : ecologie
Les articles en relation

Patrimoine, éducation et développement territorial : le liant Géoparc mondial Unesco
Patrimoine, éducation et développement territorial : le liant Géoparc mondial Unesco Les Géoparcs mondiaux Unesco sont des aires géographiques définies où sites et paysages d’imp
Savoir plus...
#MAROC_Le_risque_de_pénurie_d_eau_potable_plane_sur_Agadir, des mesures drastiques annoncées
#MAROC_Le_risque_de_pénurie_d_eau_potable_plane_sur_Agadir, des mesures drastiques annoncées Le risque de pénurie d'eau potable dans la région de Souss-Massa s'accentue. Les décisions pour y
Savoir plus...
Parc National de Souss Massa
Parc National de Souss Massa Situé à environ 65 kilomètres au sud de la ville d’Agadir, le parc national Souss Massa vous offre une expérience inédite au Maroc, de safari sauvage dans une r&ea
Savoir plus...
#MAROC_Dakhla_Patrimoine_naturel_et_culturel_du_Sahara
#MAROC_Dakhla_Patrimoine_naturel_et_culturel_du_Sahara Pour les voyageurs motivés par le désert et par la découverte du Patrimoine naturel et culturel du Sahara: faune, herpetofaune, ornithologie, biodiversit&eac
Savoir plus...
Arganiers : 49,2 M$ pour un méga projet de plantation de 10 000 hectares au Maroc (Géoparc Jbel Bani)
Arganiers : 49,2 M$ pour un méga projet de plantation de 10 000 hectares au Maroc (Géoparc Jbel Bani) Le coup d’envoi a été donné, ce lundi à Agadir, à un projet de plantation de
Savoir plus...
Changement climatique : juillet 2023 est le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre
Changement climatique : juillet 2023 est le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre La température mondiale a atteint une moyenne de 16,9 degrés celsius le mois dernier, dépassant de presque un demi
Savoir plus...
Retard des pluies: Faut-il craindre le pire?
Retard des pluies: Faut-il craindre le pire? Il est encore tôt pour prédire une année sèche Les mois de décembre et janvier seront de vrais baromètres Le régim
Savoir plus...
Le Maroc est le deuxième pays au monde en matière d’action climatique en 2019 (Géoparc Jbel Bani)
Le Maroc est le deuxième pays au monde en matière d’action climatique en 2019 (Géoparc Jbel Bani) (Agence Ecofin) - Le Maroc est classé deuxième pays au monde en termes d’action climatiq
Savoir plus...
#MAROC_Maroc_Sécheresse : les oasis de Tata menacées (Géoparc Jbel Bani)
#MAROC_Maroc_Sécheresse : les oasis de Tata menacées (Géoparc Jbel Bani) Les attraits touristiques et les potentialités économiques des oasis de Tata sont réputés dans le monde entier.
Savoir plus...
Sand to Green : Lancement d'un projet innovant d'agroforesterie et de dessalement à Guelmim-Oued Noun
Sand to Green : Lancement d'un projet innovant d'agroforesterie et de dessalement à Guelmim-Oued Noun La start-up franco-marocaine Sand to Green initie un ambitieux projet d'agroforesterie couplé au dessale
Savoir plus...
Mars : découverte d’un des plus grands réservoirs d’eau de la planète
Mars : découverte d’un des plus grands réservoirs d’eau de la planète Deux nouvelles études démontrent qu'il y a plus de glace d'eau sur Mars qu'on ne le pensait. Les vestige
Savoir plus...
Gestion des catastrophes naturelles au Maroc: Un « désordre institutionnel » selon la BM
Gestion des catastrophes naturelles au Maroc: Un « désordre institutionnel » selon la BM Les catastrophes naturelles au Royaume continuent de détruire les infrastructures et faire des victimes sur leur pass
Savoir plus...Les tags en relation
En savoir plus sur " Définition de la Climatologie "
Consulter les vidéos de " Définition de la Climatologie " Consulter les photos de " Définition de la Climatologie " Consulter les publications de " Définition de la Climatologie " Consulter les éditions de " Définition de la Climatologie " Consulter les communications de " Définition de la Climatologie "Recherche du site
Recherche avancée / Spécifique
Géoparc et Recherche Scientifique
Le coins de l’étudiant



Blog Géoparc Jbel Bani
Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques
Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques


Photothéques
Publications & éditions

