L’acacia une richesse écologique du sud marocain à préserver (Géoparc Jbel Bani)
le géoparc du jbel bani - tata

Vous êtes ici : Accueil > Faune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas > Faune de TSGJB - AMDGJB et de l'Anti-Atlas > L’acacia une richesse écologique du sud marocain à préserver (Géoparc Jbel Bani)

 

GJB

L’acacia une richesse écologique du sud marocain à préserver (Géoparc Jbel Bani)

L’acacia dans les provinces du Sud: Une richesse écologique à portée socio-économique.

Les acacias, ou ce que les locaux appellent “sadra” ou “l’or vert”, est une richesse écologique d’une grande importance socio-économique dans les provinces du Sud qu’il faut protéger à tout prix contre l’exploitation humaine ou animale excessive.

L’acacia, la boussole du sud.

Cette ressource naturelle des provinces du Sud du Royaume est abusivement arrachée et déracinée par les hommes qui la transforment en charbon et s’en servent pour nourrir leurs élevages, provoquant ainsi une rupture du cycle de régénération de ces arbres.

Selon la direction régionale des Eaux et forêts, cet arbre couvre, au niveau des trois régions du Sud du Royaume, une superficie de plus de 1 million 28 mille 300 hectares (ha), avec une moyenne de plus de 80 arbres/ha, répartis entre 434 mille 300 ha pour les régions de Guelmim-Oued Noun et Laâyoune-Sakia El Hamra, et 594 mille ha pour la région de Dakhla-Oued Eddahab.

Dans une région désertique et aride où les repères sont quasi-inexistants, l’acacia est connu pour servir de boussole pour les nomades grâce à ses branches souvent inclinées vers le sud.

Cet arbre, dont la durée de vie peut dépasser 100 ans, est également considéré comme un obstacle naturel contre la désertification, grâce à ses racines qui atteignent jusqu’à 40 mètres de profondeur, lui permettant de ne pas céder face aux fortes rafales de vent. De même, l’acacia sert de refuge pour de nombreux oiseaux qui y font leurs nids et d’autres espèces animales qui s’y protègent contre le soleil.

Une plante aux multiples bienfaits.

A cet égard, le chercheur en patrimoine populaire sahraoui, Ibrahim El Hissen, indique que les acacias offrent de nombreux avantages dans les provinces du Sud, servant notamment de plante médicinale pour la population locale, par exemple contre les maladies résultant d’une consommation excessive de produits acides ou salés ainsi que les maladies du système digestif.

Et de préciser, dans une déclaration à la map, que l’écorce et les fruits de cet arbre communément appelés “Kherroub”, sont utilisés à des fins médicinales, alors que la gomme qui en est tirée entre dans la préparation du thé local.

S’agissant des efforts de reboisement visant à lutter contre l’ensablement et à préserver l’équilibre écologique, il a été procédé, depuis 2005, à la replantation de 5.410 ha de forêts d’acacia et 460 ha d’arganiers, selon les données de la Direction régionale des Eaux et forêts et de la lutte contre la désertification.

Et dans le cadre des efforts de la société civile pour la protection de l’environnement et des ressources naturelles contre l’exploitation anarchique et excessive, l’Association Acacia pour l’eau et l’environnement à Laâyoune, en concertation avec les autorités concernées, a mené, depuis sa création en 2005, de nombreuses activités, dont des excursions et des conférences, pour sensibiliser à l’importance de la protection de cet arbre.

Les programmes de sensibilisation et de lutte contre l’exploitation anarchique de l’acacia, ainsi que l’intensification des opérations de reboisement et la promotion de la recherche scientifique demeurent essentiels pour protéger cette richesse locale et préserver la biodiversité de la région tout en luttant contre la désertification.

Le 15/04/2016

Source web Par agrimaroc

Imprimer l'article

Les articles en relation

#MAROC_Immersion_dans_les_sublimes_oasis_du_Sud_marocain

#MAROC_Immersion_dans_les_sublimes_oasis_du_Sud_marocain Dans le Sud marocain, palmiers, acacias, mimosas et bougainvilliers plantés autour des villages résistent aux dunes qui dévorent tout. Leurs anges gardien

Savoir plus...

Sciences participatives : les chercheurs ont besoin de vous cet été pour recenser la biodiversité

Sciences participatives : les chercheurs ont besoin de vous cet été pour recenser la biodiversité Devenir acteur de notre environnement, une nécessité pour la sauvegarde de la biodiversité !

Savoir plus...

L’ouragan Dorian a peut-être fait disparaître une espèce

L’ouragan Dorian a peut-être fait disparaître une espèce L’ouragan Dorian, qui a dévasté les Bahamas entre le 1er et le 3 septembre, a fait au moins 20 victimes et laissé derri&egra

Savoir plus...

Les conséquences du réchauffement climatique

Les conséquences du réchauffement climatique Les experts prévoient que le changement climatique en cours résultant des activités humaines aura quelques conséquences que l'on peut qualifie

Savoir plus...

Le chêne-liège, un rempart précieux contre l'ensablement

Le chêne-liège, un rempart précieux contre l'ensablement A l’approche du printemps et de la Journée internationale des forêts, il conviendrait de profiter de cette période verte pour

Savoir plus...

LES EMBOUCHURES DES OUEDS

LES EMBOUCHURES DES OUEDS Foum Assaka, site d’intérêt touristique qui attire déjà les professionnels du tourisme. Cette côte d’une grande richesse paysagère et écologique fai

Savoir plus...

La Flore Riche De Variété, Médicinales Et Rares (Géoparc Jbel Bani)

La Flore Riche De Variété, Médicinales Et Rares (Géoparc Jbel Bani) La flore marocaine compte environ 7000 espèces connues. La flore vasculaire est massivement représentée au sein des

Savoir plus...

Biodiversité : 951 plantes n'existent qu'au Maroc

Biodiversité : 951 plantes n'existent qu'au Maroc Le Maroc compte 19 zones végétales prioritaires, des zones oà poussent des plantes rares, parfois uniques, révèle une récente

Savoir plus...

Ouragans, nouvelles espèces, couche d'ozone… : une année 2017 intense dans l'environnement

Ouragans, nouvelles espèces, couche d'ozone… : une année 2017 intense dans l'environnement Quels furent les évènements environnementaux les plus importants de 2017 ? Sans doute, répon

Savoir plus...

#MAROC_Dakhla_Patrimoine_naturel_et_culturel_du_Sahara

#MAROC_Dakhla_Patrimoine_naturel_et_culturel_du_Sahara Pour les voyageurs motivés par le désert et par la découverte du Patrimoine naturel et culturel du Sahara: faune, herpetofaune, ornithologie, biodiversit&eac

Savoir plus...

Le Géoparc Jbel Bani : Un sanctuaire de vie au cœur du désert marocain

Le Géoparc Jbel Bani : Un sanctuaire de vie au cœur du désert marocain Le désert marocain, souvent perçu comme un paysage aride et stérile, abrite en réalité une flore éto

Savoir plus...

La valorisation des richesses du Géoparc Mondial UNESCO : géologie, astronomie et dinosaures

La valorisation des richesses du Géoparc Mondial UNESCO : géologie, astronomie et dinosaures Cette thématique est l’une des entrées proposées pour construire un projet pédagogique dans

Savoir plus...

Les tags en relation

Recherche du site

Recherche avancée / Spécifique

Géoparc et Recherche Scientifique

Le coins de l’étudiant

Blog Géoparc Jbel Bani

Découvrez notre escpace E-commerce


Pour commander cliquer ci-dessous Escpace E-commerce

Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques

Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques

Photothéques

Publications & éditions