Des scientifiques espagnols à la recherche des derniers Guépards du Maroc
le géoparc du jbel bani - tata

Vous êtes ici : Accueil > Faune du Jbel Bani et de l'Anti Atlas > Faune de TSGJB - AMDGJB et de l'Anti-Atlas > Des scientifiques espagnols à la recherche des derniers Guépards du Maroc

Une équipe de scientifiques espagnols s’est lancée à la recherche des derniers guépards du Sahara, espèce qui n’a pas été aperçue depuis des décennies dans cette zone. Les chercheurs ont parcouru à pied plus d’un millier de kilomètres depuis le cours bas du fleuve Draâ aux montagnes Aydar, les zones où ces animaux, les plus rares de leur genre, ont été aperçus pour la dernière fois il y a plus de 20 ans. Mais, en huit expéditions, trouver cette espèce reste encore ardu.

Guépard

Guépard

« Le guépard saharien est dans un danger critique d’extinction, mais on ne sait pratiquement rien de sa population ». L’alerte était de Sarah Durant, de la Société zoologique de Londres, en 2009, lorsqu’elle avait réussi avec ses collègues à photographier un félin en Algérie. Aujourd’hui, une équipe de scientifiques espagnols semble encore persuadée de trouver cette espèce dans le Sahara. En effet, depuis avril 2011, elle s’est donné comme tâche d’aller à la recherche des derniers guépards sahariens au Maroc.

Pour ce faire, l’équipe de biologiste dirigée par José María Gil Sánchez a déjà parcouru plus d’un millier de kilomètres à pied depuis le cours bas de l’oued Draâ aux montagnes Aydar, les zones où le guépard du Sahara a été aperçu pour la dernière fois il y a plus de 20 ans. Composée principalement de biologistes qui travaillent pour le gouvernement espagnol dans la conservation de certaines espèces comme le lynx ibérique, l’équipe n’a pas encore connu de succès dans sa recherche.

Huitième expédition, en vain

Elle en est même à sa huitième expédition dans le Sahara, comme le rapporte El Economista. Sa zone de recherche qui s’étend sur plus de 20 000 kilomètres carrés ne lui facilite pas non plus la tâche. Pourtant, José María Gil Sánchez et ses collègues ne semblent pas désespérés. Ils ont déployé des pièges photographiques depuis des mois. Mieux, ils ont même grimpé sur plus de 2 500 acacias à la recherche de crottes de guépard.

Les biologistes espagnols, qui travaillent en collaboration avec les universités Juan Carlos de Madrid et Mohamed V de Rabat, ont aussi trouvé plus d’un millier de gazelles de Cuvier, une espèce qui pourrait être une proie idéale des guépards sahariens. Ils ont également répertorié d’autres cibles possibles comme des gazelles dorcas, des moutons de Berbères et plusieurs lièvres.

Brin d’espoir            

Ces différentes proies potentielles pour les guépards du Sahara donnent toutefois des motifs d’espoir aux biologistes. Ces derniers estimaient d’ailleurs, lors d’un Congrès de la Société espagnole pour la conservation et l’étude des mammifères, qu’il y a de la place pour un maximum de 38 guépards dans leur zone de recherche. Seul problème, ils ont eu du mal à trouver ne serait-ce qu’un seul félin.

Lors d’une de leur expédition, ils avaient découvert des restes de chèvres « fraîchement tuées  probablement par des guépards ». Les biologistes ne sont pas tout à fait très sûrs du prédateur, mais ils avaient indiqué que les chèvres avaient des morsures au niveau de la trachée, avec le col relevé, le mode opératoire classique du prédateur. « Pratiquement celui d’un guépard, mais nous ne pouvons pas être sûrs sans pièges photographiques ou preuve génétique », tempérait José María Gil Sánchez.

Même si ces minces espoirs subsistent quant à la découverte des guépards dans le Sahara, les biologistes sont visiblement sur le point d’abandonner. « Il arrive un moment où vous devez jeter l’éponge, parce que notre logistique est très limitée et la région est vaste », regrette José María Gil Sánchez. Aujourd’hui, selon la même source qui cite la Liste Rouge, il y a environ quelques 200 à 250 espèces adultes répartis entre l’Algérie, le Niger, le Bénin et le Burkina.

Source web par ecologie

Imprimer l'article

Les articles en relation

Une nouvelle météorite s’est écrasée au Maroc

Une nouvelle météorite s’est écrasée au Maroc La météorite est tombée à 15 km de Foum Lahcen, dans le désert de Tata . Mercredi dernier, les habitants de la r&ea

Savoir plus...

Le travail de la terre : De la poterie berbère au Rassoul...

Le travail de la terre : De la poterie berbère au Rassoul... Les terres marocaines sont riches en minerais, fossiles et argile. L'argile est utilisée à des fins cosmétiques (Ghassoul) et entre é

Savoir plus...

En marge de la COP22: Regards sur les réfugiés climatiques

En marge de la COP22: Regards sur les réfugiés climatiques Les associations œuvrant dans la migration foisonnent. Certaines structures sont susceptibles d’allier la cause migratoire à celle climatique

Savoir plus...

Étages bioclimatiques et végétation : l’empreinte de l’aridité (Anti-Atlas) pour J. Riser

Étages bioclimatiques et végétation : l’empreinte de l’aridité (Anti-Atlas) pour J. Riser Les étages bioclimatiques de l’Anti-Atlas se classent en fonction de l’éloign

Savoir plus...

Quels sont les bienfaits du miel ?

Quels sont les bienfaits du miel ? Célébré par les civilisations anciennes, le miel était considéré comme un aliment sacré. Véritable mine de nutriments, il est remarquablement

Savoir plus...

Le hérisson du désert

Le hérisson du désert Le hérisson du désert est un animal très solitaire, qui aime pendant la journée se réfugier sous un terrier abandonné. Il est très actif à pa

Savoir plus...

Les araignées les plus dangereuses et les plus venimeuses du monde

Les araignées les plus dangereuses et les plus venimeuses du monde 1. L’araignée banane Les scientifiques à cette araignée le nom de Phoneutria nigriventer, elle mesure environ 10 centimètr

Savoir plus...

Des dinosaures à Figuig

Des dinosaures à Figuig C’est inédit. Une équipe du laboratoire des «gîtes minéraux, hydrogéologie et environnement», de l’Université Mohammed Ier, a réce

Savoir plus...

Plantes médicinales

Plantes médicinales Le sahraoui est très attaché à ses terres et à ses espaces de vie. Plusieurs de ses cultures et plantations sont utilisées pour soigner ses maux et maladies, et son exper

Savoir plus...

Qu'est-ce qu'un géoparc mondial UNESCO ?

Un géoparc mondial UNESCO est un espace territorial présentant un héritage géologique d’importance internationale. Cet héritage permet aux populations de prendre conscience et de trouver les cl&e

Savoir plus...

Les tags en relation

Recherche du site

Recherche avancée / Spécifique

Géoparc et Recherche Scientifique

Le coins de l’étudiant

Blog Géoparc Jbel Bani

Découvrez notre escpace E-commerce


Pour commander cliquer ci-dessous Escpace E-commerce

Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques

Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques

Photothéques

Publications & éditions