Pluviométrie: le Maroc se dirige-t-il vers une année agricole blanche?
Se dirige-t-on vers «une année agricole blanche»? Dans son édition de ce vendredi 24 novembre, L’Économiste assure que le pays est devenu une grande salle d’attente tant la population dans les villes comme dans les campagnes scrute le ciel en espérant les pluies. À tel point qu’aujourd’hui, «les ménages urbains subissent déjà la hausse des prix des produits agricoles, les ruraux se trouvent de plus en plus confrontés à la spéculation sur certains intrants et autres aliments de bétail», souligne le journal.
Dans bon nombre de régions, comme le constate le journal, la tension est perceptible, car au retard des pluies se sont ajouté les fortes chaleurs de l’été.
L’Économiste fait appel aux chiffres pour étayer son propos. Exemple: la production d’olives, avec un niveau record de 1,4 million de tonnes pendant la précédente saison, a fourni un faible rendement cette année. «Entre 10 et 12% selon les zones de production contre 16 à 18% par année normale», affirme le journal pour expliquer comment les pluies influent le rendement des oliviers.
Même constat pour les primeurs et les agrumes, même si ces cultures sont dans des périmètres irrigués pour la majorité. Il faut dire que dans ce contexte, la ressource hydrique est gérée avec beaucoup de prudence, via la réduction du nombre et de la durée des irrigations pour «anticiper une éventuelle rareté de la ressource qui risque de mettre en péril des populations et des élevages», comme le rappelle la publication.
La situation des réserves des barrages à usage agricole est tout aussi critique. La retenue théorique du barrage Bin El Ouidane qui dessert la zone des Doukkala et une partie de la région de Béni Mellal est à moins de 17%. C’est légèrement mieux que le barrage Al Massira dont la capacité est estimée à 2,7 milliards de m3 et qui affiche un taux de remplissage de 18,9% seulement.
Ceci dit, la partie n’est pas encore totalement perdue puisque «le pays dispose encore d’à peu près d’un mois pour procéder aux semailles», écrit le journal casablancais. Il faut pour cela que les pluies soient au rendez-vous dans les semaines à venir.
Il n’empêche qu’il faudra anticiper dès maintenant un plan d’aide à l’élevage qui pèse pour 30% dans la production intérieure brute agricole (PIB), en particulier l’orge qui connaît une forte demande à l’international.
Publié le 23/11/2017
Source Web: le360
Les articles en relation
Défense de l'Environnement- Partenaires - durabilité
La défense de l’environnement ne s’arrête pas à nos frontières Les problèmes environnementaux n’ont pas de frontières. La destruction de la biodiversité ou le changeme
Savoir plus...
LE SITE DU JBEL IRHOUD
LE SITE DU JBEL IRHOUD LE SITE DU JBEL IRHOUD Ce site est désormais connu mondialement en raison de l’importance des découvertes archéologiques qui y ont été faites. Celles-ci début&egr
Savoir plus...
épizootie
Épizootie Une épizootie est une épidémie qui touche des animaux de la même espèce ou d'espèces différentes, dans une région donnée. Tout comme pour une é
Savoir plus...
Les Moussems et les Manifestations sociales et culturelles
Les Moussems et les Manifestations sociales et culturelles Le moussem n’est pas que chevauchées et agapes, foules colorées, danses artistiques, ais il constitue aussi l’événement régiona
Savoir plus...Définition d’une huile essentielle
Histoire et origine des huiles essentielles : Reconnues pour leurs propriétés thérapeutiques et utilisées depuis des millénaires en Chine (cannelle, anis, gingembre), en Inde, au Moyen Orient (origa
Savoir plus...
Hyperloop Transportation Technologies dévoile sa capsule de transport de passagers
Hyperloop Transportation Technologies dévoile sa capsule de transport de passagers Longue de 32 mètres, la capsule Hyperloop Quintero One d'Hyperloop TT a été assemblée en Espagne et sera finali
Savoir plus...
Au nord du jbel Bani (Préhistoire et Jbel Bani)
Site de Lghola En bas de la grande descente du Tizi Guettara par l’oued Feija, après un ressaut, arrivée dans une zone de tumulus. L’ensemble domine la grande plaine qui relie Zagora à Foum Zguid. Sur
Savoir plus...
L’autruche à cou rouge : une expérience de conservation qui réussit
L’autruche à cou rouge : une expérience de conservation qui réussit L’autruche est la plus grande de tous les oiseaux actuels. Inapte au vol, mais excellente à la course, sa rapidité au
Savoir plus...
Convention entre le Géoparc du Jbel Bani (Maroc) et l’Université de Montpellier
Convention entre le Géoparc du Jbel Bani (Maroc) et l’Université de Montpellier I – Le Géoparc du Jbel Bani (Maroc) Association marocaine pour le développement du Géoparc de Jbel Bani
Savoir plus...
Gravures rupestres au Maroc : « D’ici 10 ans, si on ne fait rien, ce patrimoine aura disparu »
Gravures rupestres au Maroc : « D’ici 10 ans, si on ne fait rien, ce patrimoine aura disparu » Le professeur Hassan Aouraghe est en colère : il voit d’année en année le patrimoine pal&eacu
Savoir plus...
La diversité génétique: un défi à relever pour une Conservation réussie des antilopes
La diversité génétique: un défi à relever pour une Conservation réussie des antilopes Au Jardin Zoologique National, une nouvelle conférence sur la thématique de la Conservation
Savoir plus...Les tags en relation
En savoir plus sur " Définition de la Climatologie "
Consulter les vidéos de " Définition de la Climatologie " Consulter les photos de " Définition de la Climatologie " Consulter les publications de " Définition de la Climatologie " Consulter les éditions de " Définition de la Climatologie " Consulter les communications de " Définition de la Climatologie "Recherche du site
Recherche avancée / Spécifique
Géoparc et Recherche Scientifique
Le coins de l’étudiant
Blog Géoparc Jbel Bani
Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques
Les publications
Géo parc Jbel Bani
Circuits & excursions touristiques
cartothéques
Photothéques
Publications & éditions
