Chat des sables: vers une meilleure conservation au Maroc
le géoparc du jbel bani - tata

Vous êtes ici : Accueil > Zoologie > Définition de la Zoologie > Chat des sables: vers une meilleure conservation au Maroc

GJB

Chat des sables: vers une meilleure conservation au Maroc

La division de protection de la Nature du HCEFCLD en partenariat avec le JZN travaille actuellement à renforcer l’état de conservation de quelques félins prédateurs menacés au Maroc. Le chat des sables sera le premier à bénéficier de mesures de conservation à l’état sauvage.

Jeudi à Rabat a eu lieu au Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification, un atelier sur la thématique des espèces menacées au Maroc. L’événement a été organisé à l’occasion de la Journée Mondiale pour la Biodiversité.

M. Zouhair Amhaouch en présentant les réalisations du décennal 2005-2014 de la stratégie nationale de la conservation de la nature a expliqué en détail le plan d’action national relatif à la protection des espèces en voie de disparition.

« Notre stratégie de conservation sera renforcée par l’intégration de nouvelles espèces qui sont classées dans la liste rouge, et qui méritent des mesures supplémentaires de conservation. En plus des plans de conservation déjà entamés (ongulés, macaque, phoque moine, oiseaux menacées..) nous travaillons avec l’UICN sur un plan d’action pour les rapaces, mais aussi sur des suivis en partenariat avec le Jardin Zoologique National d’un certain nombre de félins dont le chat des sables et le caracal, ainsi que des reptiles menacés d’extinctions » a annoncé M. Amhaouch lors de sa présentation.

En réponse à une question d’Ecologie.ma sur l’état d’avancement du suivi concernant ces félins, le Dr Abderrahim Salhi du Jardin Zoologique National, a expliqué qu’un programme sur la conservation du chat des sables avait déjà été lancé.

« Nous avons entamé la deuxième année de travail en étroite collaboration avec des zoos en France et en Allemagne. Dans la région d’Aousserd il y a eu l’identification d’un certain nombre de spécimens de chats des sables. Pour la première fois, il y a eu capture de quelques uns de ces individus puis installation d’émetteurs GPS dans la perspective d’un suivi scientifique. L’objectif de ce programme est d’aller vers un élevage (un noyau reproducteur) mais aussi un programme de conservation dans l’habitat naturel de l’espèce » a expliqué M. Salhi Abderrahim.

Comme avec la plupart des petits félins, il existe très peu d’études sur le chat de sable dans son habitat naturel. Les résultats préliminaires de l’étude scientifique qui a été menée en collaboration avec le HCEFLCD ont été publiés en Juillet dernier.

Cette étude vient ajouter de nouvelles connaissances inédites qui permettront de mieux connaitre l’écologie de l’espèce afin de mieux s’attaquer à sa conservation. Dans quelques mois, aura lieu au Maroc un événement pour la restitution des résultats complets de l’étude.

« Il y a eu de très belles photos grâce aux dispositifs de pièges photographiques : c’est la première fois au Maroc  qu’on capture en photo les petits de chats des sables à l’état sauvage» nous a confié le Haut Commissaire Dr Abdeladim LHafi.

margarita-chat

 

Publié le 27/05/2017

Source Web: ecologie

Imprimer l'article

Les articles en relation

LES EMBOUCHURES DES OUEDS

LES EMBOUCHURES DES OUEDS Foum Assaka, site d’intérêt touristique qui attire déjà les professionnels du tourisme. Cette côte d’une grande richesse paysagère et écologique fai

Savoir plus...

Le chat des sables

”Felis margarita”, le chat du désert Totalement adapté à la vie dans le désert du Sahara marocain, ce mammifère, dont l’existence est jugée en danger par l’UICN, reste

Savoir plus...

Le corail semble s'habituer au réchauffement climatique, est-ce une bonne nouvelle ?

Le corail semble s'habituer au réchauffement climatique, est-ce une bonne nouvelle ? Les récifs de la Grande Barrière de corail, au nord-est de l'Australie, ont moins souffert en 2017 alors que l'eau

Savoir plus...

Réchauffement climatique. Jean Jouzel, climatologue : "Nous n'avons que trois ans pour agir"

Réchauffement climatique. Jean Jouzel, climatologue : "Nous n'avons que trois ans pour agir" Le climatologue Jean Jouzel tire la sonnette d'alarme au JDD sur les risques du réchauffement climatique. Se

Savoir plus...

Écrevisse

Écrevisse L'écrevisse est un animal arthropode de la famille des crustacés décapodes : elle possède cinq paires de pattes ambulatoires. Sa tête et son thorax sont réunis par une car

Savoir plus...

Le chêne-liège, un rempart précieux contre l'ensablement

Le chêne-liège, un rempart précieux contre l'ensablement A l’approche du printemps et de la Journée internationale des forêts, il conviendrait de profiter de cette période verte pour

Savoir plus...

Ouragans, nouvelles espèces, couche d'ozone… : une année 2017 intense dans l'environnement

Ouragans, nouvelles espèces, couche d'ozone… : une année 2017 intense dans l'environnement Quels furent les évènements environnementaux les plus importants de 2017 ? Sans doute, répon

Savoir plus...

Les conséquences du réchauffement climatique

Les conséquences du réchauffement climatique Les experts prévoient que le changement climatique en cours résultant des activités humaines aura quelques conséquences que l'on peut qualifie

Savoir plus...

Réchauffement climatique, acidification, pollution… l'océan est en danger

Réchauffement climatique, acidification, pollution… l'océan est en danger Le sait-on suffisamment ? L'océan absorbe les émissions de CO2. Il nous en protège et joue donc un rôle

Savoir plus...

Conférence Internationale à Agadir : L'Importance du Sol dans le Développement Durable face aux Défis Climatiques

Conférence Internationale à Agadir : L'Importance du Sol dans le Développement Durable face aux Défis Climatiques Agadir – "Enracinés dans la résilience : Découvrir l&rs

Savoir plus...

Ours brun européen

Ours brun européen Ours brun (Linnaeus 1758) - Ursus arctos arctos -  Ordre : Carnivores  -  Famille : Ursidae  -  Sous-famille : Ursinae  -  Genre : Ursus -  Taille : 1,5

Savoir plus...

Le papillon le plus rare du Maroc part en fumée

Le papillon le plus rare du Maroc part en fumée La Zygène Ibère – Le biotope de ce papillon unique fut saccagé par le parcours d’une quantité surnuméraire de moutons et de ch&egra

Savoir plus...

Les tags en relation

Recherche du site

Recherche avancée / Spécifique

Géoparc et Recherche Scientifique

Le coins de l’étudiant

Blog Géoparc Jbel Bani

Découvrez notre escpace E-commerce


Pour commander cliquer ci-dessous Escpace E-commerce

Dictionnaire scientifique
Plus de 123.000 mots scientifiques

Les publications
Géo parc Jbel Bani

Circuits & excursions touristiques

cartothéques

Photothéques

Publications & éditions